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1921… 2021… cela fera un siècle, le 2 février prochain, que le champ de bataille du Hartmannswillerkopf a été classé au titre des Monuments Historiques.

Dans la continuité des commémorations de la Grande Guerre, ce centenaire représente une étape majeure de l’histoire de ce haut-lieu franco-allemand. Les mesures de préservation prises au lendemain de l’armistice ont en effet permis de conserver sur ce site un exceptionnel ensemble de vestiges, quasiment sans équivalent sur le front de l’Ouest.

Ce classement a été prononcé le 2 février 1921, à la suite d’une mission d’expertise des souvenirs de guerre alsaciens réalisée dès 1919 par l’artiste-peintre Frédéric Robida et une instruction conduite par la direction des Beaux-Arts alors dirigée par l’architecte Robert Danis, qui deviendra par la suite le concepteur du Monument National du Vieil Armand.

Il s’agit du premier champ de bataille de la Première Guerre mondiale à bénéficier de telles mesures de protection en France. Ce statut spécifique a permis de préserver de nombreux vestiges, français comme allemands, sur cette montagne stigmatisée par d’âpres combats au cours de l’année 1915 et d’y réguler les flux de visiteurs qui la parcourent massivement au lendemain de l’armistice.

Dès la réouverture au public de l’Historial et du site mémoriel, espérée aux alentours de Pâques, le Comité du Monument National du Hartmannswillerkopf marquera cet anniversaire à travers une exposition saisonnière 2021 entièrement dédiée à cette thématique qui sera accompagnée d’une programmation évènementielle dédiée.

Les informations pratiques entourant ces évènements seront communiquées sur le site internet : www.memorial-hwk.eu