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WENGER André Léon Nicolas

Illustrateur, affichiste et caricaturiste (★ Vialar, Algérie, 14.7.1927 † Strasbourg 31.8.1991). Fils de Louis Wenger (★ Grendelbruch 1884), commerçant, maire de Grendelbruch, et de Léonie Schreyeck (Grendelbruch 1892). ∞ 1961 Anne Élisabeth Marguerite Schaar (★ 1942), professeur de musique et comédienne; 3 enfants. Revenu à Grendelbruch avec ses parents à l’Âge de 3 ans, André Wenger y vécut jusqu’à son incorporation forcée dans le RAD en 1944, puis dans la Wehrmacht. Fait prisonnier par les Américains, libéré, il suivit de 1945 à 1948 l’enseignement de l’école d’agriculture de Rouffach dont il sortit avec un diplôme de viticulture. Attiré depuis toujours par l’art, il s’orienta vers une formation dans ce sens à l’École des arts décoratifs de Strasbourg dont il suivit les cours de 1949 à 1953 où il fut l’élève notamment de Louis Wagner et de Camille Hirtz © et en sortit diplômé en 1954. Professeur de dessin dans l’Éducation nationale de 1956 à 1987. La carrière artistique extrêmement féconde d’A. Wenger passa par des expositions personnelles ou en groupe, tant à Paris, que dans de nombreuses localités d’Alsace et en Allemagne. Une grande exposition André Wenger-Tomi Ungerer fut notamment organisée en 1988 par la Ville de Strasbourg. Il se distingua particulièrement comme illustrateur de livres et de presse. On retrouve ses dessins dans les Facéties alsaciennes (1977) et les Nouvelles facéties alsaciennes (1980) d’Auguste Wackenheim ; dans les volumes de Chuchotements (1989 et 1990) de Jean Louis English © et de Claude Keiflin, tirés de ses chroniques journalistiques, dans les Contes et récits nationaux (1981), dans l’Ami Fritz (1995). À partir de 1969, il devint le décorateur du Barabli de Germain Muller pour lequel il exécuta quelques 14 décors par revue de 1969 à 1988. Il décora aussi le bar le Champi de 34 caricatures (1969), exécuta un décor mural pour l’église d’Ostwald (1978) ; un autre décor mural intérieur garnit le lycée technique du bâtiment (1979) ; il a conçu des affiches pour le corso fleuri de Rosheim (1981), pour Strasbourg a 2000 ans (1988), pour le Racing (1988) ; il réalisa de multiples cartes de restaurants (1989, 1990). En 1985, l’institut des Arts et Traditions populaires d’Alsace lui attribua le Bretzel d’or pour ses illustrations.

Daniel Riot, A. Wenger, tendre croqueur, Strasbourg, 1991.

† Jean-Paul Bailliard (2007)