Skip to main content

TRABAND Erwin

Peintre, (C) (★ Haguenau 13.11.1908 † Mulhouse 18.4.1995). Fils de Joseph Auguste Traband, employé des chemins de fer, et d’Élisabeth Klotz. ∞ 5.9.1933 Germaine Wittersheim, institutrice. Après des études techniques, terminées à Paris, il occupa, dès 1935, le poste de directeur des Centres d’apprentissage (200 apprentis de différents métiers) aux Ateliers principaux de la SNCF à Bischheim. Il contribua largement à la réorganisation de ce service. Fin 1937, il fut muté au même poste aux Ateliers de réparation de Mulhouse-Riedisheim, en ayant à sa charge le contrôle des centres d’apprentissage de Belfort, Vesoul et Chalindrey. Au début de la guerre, il occupa les mêmes fonctions à Épernay et de nouveau à Mulhouse durant l’Occupation. En 1946, il quitta la SNCF. Embauché comme ingénieur aux Papeteries de Saint-Louis, il accéda au poste de fondé de pouvoir et de directeur technique jusqu’à sa mise à la retraite en 1972. En peinture, il fut autodidacte, mais profita, entre autres, des conseils de Robert Kuven ©, René Kuder © et Gustave Stoskopf ©. Il se fit remarquer par ses vivants portraits, ses paysages découverts en Alsace, en Bretagne, dans les Alpes, en Provence, en Espagne, en Tunisie, en Israël et au Sénégal ainsi que par ses compositions, dont une fresque représentant la Cène au chalet du pèlerinage rédemptoriste des Trois-Épis. De 1930 à 1940, il exposa régulièrement avec l’Association des artistes cheminots à Strasbourg et à Paris. Après la guerre, il exposa à titre individuel à Strasbourg, Dijon, Haguenau, Ranspach-Wesserling, Paris et aux expositions des peintres du Sundgau et de Riedisheim. Depuis 1967, il était sociétaire du Salon des artistes français qui lui décerna une médaille d’argent en 1972.

Saisons d’Alsace, n° 47, p. 29 ; François Lotz, Artistes-peintres d’Alsace vivant et œuvrant à la date du 1er janvier 1982, Kaysersberg, 1985, p. 324 ; Bauer-Carpentier, Répertoire des artistes d’Alsace des dix-neuvième et vingtième siècles, Peintres-sculpteurs-graveurs-dessinateurs, Strasbourg, 1988, p. 374.

René Muller (2001)