Artiste dramatique, (PI) (★ Strasbourg 29.10.1910). Sœur de Gustave Stoskopf © architecte. ∞ 8.3.1933 à Paris XVIIIe, André Aselmeyer (★ 1900 † 1984), inspecteur d’assurances, fils de Charles Aselmeyer et de Pauline Gaebelé. Divorcée en 1970. Après des études secondaires au Gymnase protestant de Strasbourg, Marianne Stoskopf a obtenu un premier prix du Conservatoire et le diplôme des Arts décoratifs. Elle a commencé sa carrière en 1930 au sein de la troupe de langue française de Radio-Strasbourg. Élue reine des provinces françaises à Nice en avril 1931 devant un public enthousiaste qui « salua par de folles acclamations, à travers la jeune souveraine, la chère province reconquise », elle a fait ses débuts au cinéma en 1938 dans Paix sur le Rhin de Jean Choux. Après guerre, remarquée par Jean Anouilh au cours d’une audition, elle a été engagée par André Barsacq, directeur du théâtre de l’Atelier, pour succéder à Suzanne Flon et jouer le rôle d’Ismène dans Antigone. Elle l’a interprété près de 400 fois en France et à l’étranger de 1944 à 1951. Elle a joué également Laure dans L’Agrippa de Barsacq en 1945, tourna dans Le Maître des forges (1948) et dans Tire-au-flanc (1949) de Fernand Rivers, mais a interrompu sa carrière en 1951. Elle est entrée à Radio-Strasbourg en 1954, a fait partie de la troupe de comédie d’Antoine Bourbon (1954-1960), puis a réalisé de 1962 à 1965, en collaboration avec Gérard Brillanti, de nombreuses émissions consacrées au patrimoine alsacien.
L’Éclaireur de Nice des 5. et 8.4.1931 ; Le Monde illustré du 18.4.1931 ; Neueste lllustrierte du 19.4.1931 (couverture) ; Dernières Nouvelles d’Alsace du 3.3.1946 ; Kinnes, les débuts du cinéma en Alsace, film de G. Drion, 1996 ; O. Gozillon-Fronsacq, Alsace-Cinéma, cent ans d’une grande illusion, Strasbourg, 1999, p. 50 et 140.
Nicolas Stoskopf (2000)
† Brumath 29.2.2004
Philippe Legin (mars 2022)