Chimiste (★ Colmar 7.11.1885 † Sersigaud/Pierre-Châtel, Isère, 26.9.1964). Fils de Jérôme Paul Théophile Schwoerer, industriel, et de Lucie Hummel. Neveu et filleul d’Émile Schwoerer ©. ∞ 22.4.1924 à Grenoble Germaine Platel (cérémonie religieuse à Sersigaud 24.4.1924); 2 enfants. Il fréquenta à partir de 1899 l’École industrielle de Wintherthur (Suisse); diplômé de l’École polytechnique de Zurich (Polytechnicum Zürich) en 1907. La filature et la tradition familiale devaient le conduire à se spécialiser dans une activité de chimiste coloriste qu’il mena très vite à bien pour les établissements Kuhlmann en Normandie. Au sortir de l’École, il travailla sur un brevet et réalisa un appareil qui permit l’hydrogénation des corps gras, puis rejoignit en 1909 le laboratoire de l’Université de Strasbourg pour travailler sur l’action du chlore sur les dérivés organiques iodés non saturés. En 1910, il rejoignit l’Association alsacienne des propriétaires d’appareils à vapeur à Mulhouse où il analysa les combustibles, lubrifiants, eaux et matières industrielles. Il fut mobilisé en 1917, malgré son statut de soutien de famille, et fut fait prisonnier par les Américains. En 1919, il reprit sa position de chef de laboratoire. Il travailla pendant six mois en 1920 aux usines du Rhône à Saint-Fons avant de passer quelques mois en 1921 à la fabrique de produits chimiques d’Ottrott. Il rejoignit ensuite Rouen et les établissements Kuhlmann. Il déposa plusieurs brevets correspondants à sa spécialisation de coloriste. Chercheur, Schwoerer entretenait d’excellents rapports avec nombre de grands scientifiques parmi lesquels le professeur Auguste Piccard.
Paul Schwoerer (1999)
