Prêtre révolutionnaire (★ Coblence, Rhénanie, 16.4.1764 † Spire, Palatinat, 2.11.1848). Fils de Bernhard Schwind, officier fonctionnaire de la cour, et de Margaretha Brendel. ∞ 13.12.1804 à Spire Maria-Magdalena Rodrian. Docteur en théologie, il enseignait cette matière à Trèves (1790) avant de venir en Alsace, où il prêta serment le 21 février 1791. Il fut nommé administrateur à Bouxwiller, avant d’être appelé par Brendel © à Strasbourg comme vicaire épiscopal et professeur de théologie au séminaire le 1er avril 1792. En novembre, il fut nommé administrateur à Lauterbourg, mais abdiqua le 2 décembre 1793. Entre temps il était devenu membre du directoire du district de Wissembourg. En 1795, il devint membre du Directoire exécutif à Kandel, aujourd’hui Palatinat, plus tard commissaire, puis magistrat de sûreté au tribunal cantonal de Spire.
Evangelischer und katholischer Hörnerträger verkündiget von K. F. Schwind, Strasbourg, 1792 ; Ueber die ältesten heiligen semitischen Denkmäler, Strasbourg, 1792 ; Rede über Gelübde, Ehelosigkeit der Geistlichen und andere Peinigungen, Strasbourg, 1792 ; Die Päpste in ihrer Blösse, vorgestellt am Ostermontag in der Kathedralkirche, Strasbourg, 1792.
M. Barth, Les hommes de la Révolution, 1877, p. 494; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 759-760; R. Dufraisse, Les grands notables du Mont-Tonnerre, Paris, 1978, p. 88; CNRS, Grands notables du Premier Empire – Bas-Rhin, 1984, p. 88-89; L. Kammerer, Le clergé constitutionnel en Alsace (1791-1802), 1987, n° 403.
Louis Schlaefli (1999)