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SCHNEEGANS Louis (junior)

Écrivain dramaturge, poe?te (PI) (★ Strasbourg 16.12.1842 † Vienne, Autriche, 12.8.1922). Fils de Louis Schneegans ©, archiviste († 1858) et d’Élisabeth Louise Bartholme? († 20.8.1883). ∞ 16.9.1876 a? Munich (Bavie?re) Marie Ramlo, actrice; 2 filles dont l’ai?ne?e, Theresa Louise, artiste peintre, épousa Carl Maria, fils du compositeur Peter Corne?lius († 26.10.1874). L. Schneegans fut e?leve? dans une parfaite double culture franco-germanique. Apre?s des e?tudes secondaires au Gymnase protestant, L. Schneegans fit des e?tudes litte?raires a? l’Universite?. Il fit partie du Literarisches Kränzcheri, ou? il se lia d’amitie? avec R. Reuss ©, E. Schure? © et Charles Hackenschmidt ©. Par la suite L. Schneegans e?tudia encore la philologie aux universite?s de le?na et de Berlin et passa une licence de lettres a? Paris. De 1864 a? 1865 il enseigna la langue et la litte?rature allemandes aux lyce?es du Mans et de Rennes. A partir de 1865, L. Schneegans se consacra entie?rement a? l’activite? dramatique. Il ve?cut temporairement a? Munich avant de s’installer en 1867 pour trois ans a? Vienne ou? il se lia d’amitie? avec Carl von Schlichtegroll, ne?gociant en gros, dont l’e?pouse e?tait d’origine franc?aise. Pour subvenir a? son existence, il donna des cours de franc?ais et s’occupa de journalisme: il devint correspondant du journal Le Havre. En automne 1869, on trouve L. Schneegans de nouveau quelque temps a? Munich ou? le baron von Perfall essaya de lui trouver un poste de Hofdichter a? la Cour du roi Louis II. En attendant d’e?tre engage?, Schneegans revint aupre?s de sa me?re a? Strasbourg ou? il ve?cut avec elle le sie?ge de la Ville, composant en octobre 1870 deux poe?sies tre?s patriotiques. Ce qui ne l’empe?cha pas, la paix revenue de retourner a? Munich ou? il s’occupa de travaux de traduction, notamment de pie?ces de the?a?tre franc?aises pour e?tre repre?sente?es a? la cour (Hofbu?hne). À l’occasion des festivite?s du 400e anniversaire de la fondation de la Ludwig-Maximilian Universita?t, il e?crivit, en collaboration avec Paul Heyse, plusieurs sayne?tes pour animer les festivite?s. Paul Heyse introduisit L. Schneegans dans les cercles litte?raires munichois ou? il lut des poe?mes (Liebesgedichte), publie?s par la suite dans Ein deutsches Dichterbuch (1873). Dans le Neues Mu?nchener Dichterbuch de Paul Heyse, il fit parai?tre neuf poe?sies en dialecte strasbour¬geois dont l’une intitule?e Mir zwische Basel un Landau d’heim. En 1874 L. Schneegans fut l’auteur d’une ne?crologie en vers a? l’occasion du de?ce?s du compositeur Peter Cornelius († 26.10.1874), reproduite dans la biographie que K. Walter consacra aux deux Louis Schneegans (pe?re et fils). L. Schneegans fut un grand admirateur de H. Ibsen qu’il rencontra fre?¬ quemment au Cafe? Maximilian entre 1875 et 1891. Il s’e?vertua me?me a? apprendre le norve?gien pour pouvoir lire les œuvres dans la langue originale. En e?te? 1884, L. Schneegans s’e?tablit a? Rorschach, Suisse, avec ses deux filles en attendant son divorce. Apre?s de brefs se?jours a? Munich et a? Strasbourg L. Schneegans revient a? Vienne en novembre 1888 ou? on refusa de repre?senter ses pie?ces au Burgtheater. Sa pie?ce de the?a?tre Terror-Trago?die eines Volkes n’eut pas de succe?s. La maladie le cloua pendant plusieurs anne?es a? la chaise roulante.

Jeanne d’Arc, trage?die de F. G. Wetzel, adapte?e pour la sce?ne par L. Schneegans, 1876; Marion de Lorme de V. Hugo, trad. en allemand, 1881 ; La mare au diable de George Sand, trad. en allemand, 1881 ; Madame de Montarcy, drame en cinq actes de Louis Bouillet, trad. en allemand par L. Schneegans, 1873; Tristan, trage?die en cinq actes, Leipzig, 1865; Maria, Ko?nigin von Schottland, drame en cinq actes, 1868 ; Doktor Vorwa?rtz oder: Du sollst nicht kapitulieren, come?die, 1871 ; Spa?therbst, drame en un acte, 1872; Le Cid, drame en trois actes de Pierre Corneille, adapte? pour la sce?ne, 1872; Der Graf von Saint- Germain, come?die de Franc?ois et Fournier, trad, en allemand, 1872 ; Der Weg zum Frieden, drame, 1874 ; Die Jugend Ludwig XIV, pie?ce d’Alexandre Dumas, trad. en allemand, 1874; Der Da?mon des Weins, drame, adapte? d’apre?s la version franc?aise par Fresenius, modifications par L. Schneegans, s.d.; Meine So?hne de V. Hugo, trad. en allemand par L. Schneegans, 1874; Das Alter eines grossen Ko?nigs, drame d’apre?s la version franc?aise de L. Schneegans, 1875; Der Doppelga?nger, drame en cinq actes, 1877; Jan Bockhold, drame, cre?ation a? Mu?nich, 1877; Gra?fin Egmont, drame, cre?ation a? Mu?nich, 1877 ; Samiel, hilf ! come?die, cre?ation a? Mu?nich, 1877; Die Burggrafen, drame de V. Hugo, trad. en allemand par L. Schneegans, 1883; Maria Tudor, drame de V. Hugo, trad. en allemand par L. Schneegans, 1883 ; Ober die orthographische Anarchie im Schrifttum des Strassburger Dialekts und der na?chstverwandten elsa?ssischen Mundarten, Strasbourg, 1896; Dreiundneuzig de V. Hugo, traduit du franc?ais, s.d. ; Blu?hende Kunst, come?die, 1908 (nouvelle adaptation de la come?die Samiel hilf !; Hoch auf Tru?mmern, Poe?sies (ms); Terror, trage?die en quatre actes, 1910 (ms); Verschu?ttete Brunnen, roman (ms, appartenant a? Stefan Kantor a? Vienne; Die Klavierfosse en trois actes et cinq tableaux (ms).
K. Walter, Ludwig Schneegans (1812-1858), der Strassburger Archivar und der Dramatiker Ludwig Schneegans (1842-1922). Mit 8 Abb., Colmar, 1941.

† Franc?ois-Joseph Fuchs (2006)