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SCHNEEGANS Valentin Ferdinand

Homme politique, (PI) (★ Strasbourg. 12.1820 † Strasbourg 31.5.1901). Fils de Valentin Schneegans ©. ∞ I Henriette Françoise Rousselot (? Strasbourg 3.3.1825 † Strasbourg 16.2.1861); 4 enfants; Ferdinand (★ Strasbourg 6.4.1852 † ?), Paul (★ 29.11.1853 † ?), Henri (★ Strasbourg 13.10.1856 † ?), Marie (★ Strasbourg 1858 † ?), ∞ II Madeleine Hugel (★ Bischwiller 11.1.1841 † ?). Études au Gymnase protestant et à la faculté de Droit à Strasbourg. Avocat au barreau de Strasbourg, bonapartiste, Schneegans participa en 1870 à un Comité strasbourgeois pour le «oui» au plébiscite. Il poursuivit l’exercice de sa profession après l’annexion comme avocat avoué, puis comme avocat à l’Oberlandesgericht (Cour d’appel) de Colmar, où il fut bâtonnier. Dès 1872, il rejoignit les rangs des « autonomistes » strasbourgeois ralliés à l’Empire et fit partie de la commandite que lança avec Fischbach ©, Jules Klein ©, North ©, l’agent politique de la présidence supérieure Schricker ©. Il se présenta aux cantonales de juin 1873 à Strasbourg-Est contre l’ancien adjoint au maire révoqué de Strasbourg, le protestataire Weyer, et fut battu (Inscrits 3496, votants 1921, Weyer 1603, Schneegans 536). Weyer ayant refusé de prêter le serment de fidélité à l’Empire allemand imposé aux conseillers généraux, Schneegans qui avait accepté de le prêter fut le seul candidat en octobre 1873 et fut élu. Lors de la création de la délégation/Landesausschuss du Pays d’Empire en 1874, Schneegans fut également élu. Il fut l’un des membres agissants du groupe qui, en liaison avec le président Moeller, tenta de faire de l’Alsace-Lorraine un « grand-duché » lié à l’Allemagne comme le Luxembourg l’avait été avant 1867 à la couronne néerlandaise. Il fit partie des délégations qui délibèrent à l’automne 1877 de cette question avec le prince royal de Prusse, le futur Frédéric III. Cette entreprise échoua devant l’opposition de Guillaume Ier. Schneegans fut réélu conseiller général de Strasbourg en juin 1879, dans des élections où la participation électorale était toujours aussi faible (I. 4358, V. 1435. Schneegans, 1286). Il ne se représenta plus aux élections de 1886 et abandonna donc également son mandat de député au Landesausschuss. Le gouvernement le nomma conseiller d’État d’Alsace-Lorraine en 1891.

Archives départementales du Bas-Rhin, A. P. François Zorn de Blach, AL 14, AL 47 160, D 46, D 165; Bundesarchiv, Haus-Archiv Hohenzollern. Friedrich III, Nachlass August Schneegans; François Igersheim, L’Alsace des notables, 1870-1914, Strasbourg, 1981, p. 290.

François Igersheim (1999)