Journaliste et homme politique, (C) (★ Schiltigheim 2.12.1895 † Strasbourg 5.6.1948).
Fils d’Hippolyte Risch, tonnelier, et de Louise Reibel, originaires d’Obernai. ∞ 28.7.1922 à Mulhouse Pauline Meyer (★ Sélestat 2.4.1909). Après des études secondaires au lycée de Strasbourg, Risch commença des études de droit et de lettres, mais fut mobilisé en 1915. Au retour de la guerre, il entra dans la vie active comme rédacteur à la Dépêche de Mulhouse (organe du parti républicain radical et radical socialiste d’Alsace) dont il devint rapidement rédacteur en chef. Adjoint au maire de Mulhouse (chargé de la culture) de 1924 à 1937. Membre du comité exécutif du parti radical (échelon national) de 1929 à 1934. Vice-président de la LICA (Ligue française contre l’antisémitisme). Candidat malheureux à la députation de Colmar en 1932, il réalisa néanmoins un score inespéré contre l’autonomiste Rossé ©. En 1937, démissionna du parti radical, pour s’inscrire au parti socialiste SFIO et devenir, jusqu’à la guerre, rédacteur en chef de la Freie Presse à Strasbourg. Engagé volontaire en 1939, il suivit à 45 ans les cours de l’École militaire de Saint-Maixent d’où il sortit aspirant en mai 1940. Il partit immédiatement pour le front où, en quelques jours, il reçut la croix de Guerre avec plusieurs citations. Prisonnier de guerre, Risch s’évada et décida de ne pas retourner en Alsace. Il passa toute la période de la guerre dans le Limousin, et devint agent d’assurances. Il retourna à Strasbourg après la Libération, sans reprendre la vie politique. Officier des Palmes académiques.
Risch se consacra, en grande partie, au Dictionnaire des difficultés de la langue française pour les germanophones, œuvre inachevée. Autres œuvres : Das Werk der dritten Republik (1929) ; Une mise au point qui s’impose (1938).
Hubert Risch (1998)