Comédien et écrivain (★ Strasbourg 8.2.1929).
Fils de Roger Rich, de Vieux-Thann, ingénieur des Mines en poste dans les pétroles de Pechelbronn, et de Marguerite Labat, de Bordeaux. ∞ 20.6.1959 Catherine Renaudin, une comédienne connue sous le nom de Catherine Rich. Devenue veuve, sa mère s’est installée avec lui à Paris en 1934 tandis que sa famille alsacienne est demeurée à Lauw, près de Masevaux, où ses aïeux possédaient une filature. Sa mère a soutenu d’emblée son désir d’entrer au Conservatoire national d’art dramatique où il a obtenu un second prix (1953). Il a mené dès lors une double carrière cinématographique et théâtrale aussi brillante que féconde. Comme beaucoup d’acteurs il a ressenti le besoin d’écrire à son tour et a composé plusieurs pièces qu’il a mises en scène et jouées, telles Le zouave (1975), Un habit pour l’hiver (1979), Une chambre sur la Dordogne (1987).
Pièces interprétées au théâtre: La corde. Bel Ami, Carlos et Marguerite, Espoirs, La petite maison de thé, La petite hutte, Un beau dimanche de septembre (1959), Château en Suède (1960), Victor ou les enfants au pouvoir (1962), La crécelle (1963), Le retour (1966), Les quatre saisons (1968), Hadrien VII (1970), Honni soit qui mal y pense (1972), Jean de La Fontaine (1974), Lorenzaccio (1976), Pauvre assassin (1977), Périclès, prince de Tyr (1978), K 2 (1983), Faisons un rêve… (1986), Réveille-toi Philadelphie (1988), Le souper (1989). Participation dans les films suivants: Les grandes manœuvres (1955), C’est arrivé à Aden, Mitsou, La polka des menottes, Ni vu, ni connu, La chambre ardente, Le caporal épinglé, Constance aux enfers, La chasse à l’homme, Le repas des fauves, Les copains, Mata Hari, Agent H 21, L’or du duc, Un milliard dans un billard, Monsieur le président-directeur général, Les compagnons de la marguerite (1966), Oscar, Mona l’étoile sans nom (1967), La mariée était en noir, Je t’aime, je t’aime (1968), Une veuve en or, Le client de la morte-saison (1969), Nini Tire-bouchon (1970), La femme de Jean, L’ironie du sort, La race des seigneurs, Stavisky (1974), Le Crabe-tambour (1977), La guerre des polices (1979), La revanche (1981), Un matin rouge (1982), Les mots pour le dire (1983), Maria Chapdelaine (1984), Escalier C (1985), Les cigognes n’en font qu’à leur tête (1989), France (1989), Promotion canapé (1990), L’accompagnatrice (1992), Le souper (1992, césar du meilleur acteur et prix d’interprétation du festival France-Cinéma (1993), La fille de d’Artagnan (1994), Le bel été 1914 (1996). À la télévision, interprète différentes émissions dramatiques dont Le barbier de Séville, Le Révizor, Les joueurs, L’énigme blanche, Le grand secret.
† Georges Foessel (1998)
César d’honneur en 2002 pour l’ensemble de sa carrière. Catholique pratiquant, il signe en 2006 un manifeste en faveur de la messe tridentine. † Orgeval (Yvelines) 20.7.2017.
Armelle Heliot, « Claude Rich, le gentilhomme du théâtre et du cinéma, est mort », Le Figaro, 21.7.2017.
Philippe Legin (octobre 2021)