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RICH Fernand

Musicien (* Rimbach-Zell, Haut-Rhin, 9.4.1906 † Kaysersberg 14.10.1957).

Fils d’Émile Rich, directeur d’école à Rimbach et d’Amélie Hagenmüller. ∞ Marie-Thérèse Richert (★ 17.11.1905 † 17.12.1967); 3 enfants. Issu d’une longue lignée d’instituteurs et organistes originaire de Sainte-Croix-en-plaine. Rich commença ses études musicales sous la surveillance de son père. Ses progrès, soutenus par un talent hors du commun, furent tels qu’à 9 ans il accompagna une messe de requiem et qu’à 11 ans il joua sa première grand-messe. Après des études secondaires au lycée Bartholdi de Colmar, il entra au Conservatoire de Strasbourg. Il y fut l’élève de Marie-Joseph Erb ©. Auprès de ce maître qui devint par la suite son ami, Rich acquit les bases solides d’une formation de pianiste, organiste et compositeur. Premier prix de piano en 1931, premier prix d’orgue en 1933, il suivit également les cours de direction de Fritz Münch ©. Rich fut nommé en 1932 organiste titulaire à l’église catholique Saint-Pierre-le-Vieux. À la suite d’un récital d’orgue de l’organiste Marcel Dupré, il devint son disciple enthousiaste et se rendit régulièrement auprès de Dupré pour y affiner et perfectionner son talent. En 1936, il fut nommé professeur d’orgue au Conservatoire de Strasbourg où il succéda à son maître Erb. En 1946, la maladie l’obligea à prendre un peu de repos. Il reprit ses activités en 1949 mais dut les cesser complètement en 1954. Improvisateur doué, on venait de loin l’écouter à la messe d’onze heures le dimanche. Outre un superbe Prélude, fugue et choral sur le thème grégorien d’Adoro te devote, il laisse une centaine de compositions pour piano, orgue, chant pour voix de femmes. En tant qu’expert organologue Fernand Rich a sillonné toute l’Alsace, inaugurant de nouvelles orgues, prêtant son concours à de nombreux concerts spirituels.

Gabriel Andrès (2006)