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REUBELL Jean-François, alias « REWBEL »

Homme d’État, (C) (★ Colmar 6.10.1747 † Colmar 23.11.1807).

Frère de François-Xavier et Henri-Thomas Reubell ©. ∞ 16.10.1775 à Colmar Marie-Anne Mouhat (★ Colmar 30.11.1752 † Colmar 8.2.1813), fille de Jean-Jacques Mouhat, receveur particulier des Domaines à Belfort, puis procureur au Conseil souverain d’Alsace à Colmar, et de Marie-Françoise Papigny. À l’épouse de Reubell s’attache la légende suivante : une fois devenue l’une des « premières dames » de France sous le Directoire, elle aurait, lors d’une réception, été abordée en ces termes par Barras, collègue de son époux au gouvernement : « Votre prénom sied à la République autant qu’à vous même », et le directeur de proposer de contracter ses deux prénoms en « Marianne » ; en fait, il semble que ce dernier prénom, alors très populaire, avait déjà servi à désigner la Révolution républicaine quelques années auparavant, tandis que les bustes allégoriques de « Marianne » ne se répandront que sous la IIIe République. À l’issue d’études secondaires au collège royal de Colmar, puis supérieures à l’Université de Strasbourg, le jeune Reubell obtint le 3 mai 1766 la licence ès-lois avec une thèse consacrée aux problèmes juridiques pouvant résulter des remariages. De retour à Colmar, il se fit inscrire au tableau de l’ordre des avocats plaidants et consultants au Conseil souverain d’Alsace. Le 7 novembre 1772, il succéda à son père dans la charge de notaire royal à la résidence de Colmar, qu’il résigna cependant dès le 20 janvier 1774 en faveur de son confrère Jean-Baptiste Hertzog, afin de devenir avocat particulier, puis de retourner au barreau le 23 septembre 1775. Cette même année, le jeune et déjà brillant avocat assit sa réputation en soutenant victorieusement, à Paris, l’appel des communautés du comté de Horbourg-Riquewihr contre leur seigneur, le duc de Wurtemberg, qui avait introduit fort mal à propos de nouvelles taxes représentant la contrepartie en argent de corvées. On peut relever à ce propos que les arguments juridiques déployés dans la plaidoirie au Conseil des Dépêches ont été moins remarqués que la référence faite par Reubell au « droit naturel » des hommes à ne pas être imposés sans leur consentement. Reubell ne frayait cependant pas avec la frange « éclairée » de la bourgeoisie de sa ville natale, et n’adhéra ni à la société de lecture de Pfeffel ©, ni à la loge maçonnique locale, ni encore à la Tabagie littéraire de Colmar. Plutôt qu’un homme des « Lumières », comme l’ont été tant de ces avocats peuplant les instances révolutionnaires, Reubell paraissait davantage fonder son comportement sur une connaissance profonde et un sens aigu du droit, alliés à une haute idée de sa mission de défense des intérêts des particuliers. Catholique par son milieu d’origine, il n’avait pas l’esprit religieux et n’aura plus tard aucun égard, voire aucune pitié, pour l’Église en général et le clergé réfractaire en particulier. En attendant, reconnu comme un jurisconsulte très habile et d’une intégrité sans faille, il jouissait d’une autorité incontestée parmi ses confrères qui l’élurent à deux reprises bâtonnier de l’Ordre des avocats au Conseil souverain d’Alsace, le 23 septembre 1782 puis le 27 février 1789. À ce moment, Reubell n’avait pris aucune part aux instances prérévolutionnaires issues de l’Assemblée provinciale d’Alsace, et son passé ne laissait guère présager la carrière politique qui allait s’ouvrir à lui. À la suite de la création des grands secteurs électoraux alsaciens, dont celui du centre de la province formé par les districts réunis de Colmar et de Sélestat, les différents métiers et corps constitués furent invités à rédiger leurs cahiers de doléances: le Conseil souverain d’Alsace n’échappa pas à la règle, et c’est alors que le bâtonnier Reubell se singularisa en décidant, avec quelques collègues, de rédiger un cahier particulier pour le tiers-état dudit Conseil. Cette manœuvre devait permettre aux délégués des gens de loi roturiers de prendre part au scrutin du tiers-état du secteur de Colmar-Sélestat, élus pour siéger aux États généraux à Paris. Peu après l’ouverture des États généraux, Reubell. sembla être le premier député à suggérer publiquement, le 8 mai 1789, que le Tiers-État soit le représentant de l’ensemble de la Nation. Aussi soutint-il avec ardeur la résolution tendant à ériger le tiers en Assemblée nationale constituante, et le 20 juin, il fut l’un des signataires du fameux Serment du Jeu de Paume. Le 27 juin, lorsque débuta officiellement la Constituante, Reubell était déjà un parlementaire connu. Il résidait alors à Versailles en compagnie de certains de ses collègues alsaciens. En juillet, Reubell participa à la formation du comité des recherches de la Constituante (ancêtre du comité de Sûreté générale de la Convention), et fut le premier à réclamer la création d’un tribunal chargé de juger les « crimes contre la Nation ». Il entra également au comité des droits féodaux, jouant un grand rôle dans l’application des décrets du 4 août abolissant le régime seigneurial, et se montra particulièrement virulent à l’encontre des privilèges des princes possessionnés d’Alsace. Très actif dans la préparation de l’établissement des nouvelles circonscriptions administratives, Reubell fut le « père » du Haut-Rhin et du Bas-Rhin: ses projets ainsi dénommés, retenus dans le décret du 26 février 1790, l’emportèrent en effet sur ceux visant à instituer des départements de Colmar et de Strasbourg. Le mois précédent, en revanche, sous la pression de ses électeurs très sensibles à la question des créances juives, le député colmarien avait essayé d’obtenir de l’Assemblée que les juifs d’Alsace ne fussent pas compris dans l’octroi de la citoyenneté française, alors reconnue à leurs coreligionnaires du royaume. Mais après l’échec de sa tentative, Reubell ne revint plus sur cette question. En revanche, il se montra particulièrement acharné à combattre les prêtres insermentés et prôna la vente des biens du clergé de même que l’instauration de la constitution civile. Il fut par ailleurs favorable aux lois répressives à rencontre des émigrés. Devenu un membre influent du Club des Jacobins de Paris, Reubell en devint le secrétaire le 10 octobre 1790, puis en fut le président du 4 février au 2 mars 1791. Élu ensuite président de l’Assemblée nationale constituante le 25 avril 1791, il fut le principal auteur du décret du 5 mai reconnaissant aux gens de couleur nés libres le droit de siéger dans les assemblées coloniales. Désigné dès le 16 juillet 1790 comme représentant du gouvernement dans le Haut-Rhin, avec le titre de procureur général-syndic du département, Reubell ne put cumuler ce poste avec son mandat électif. La Constituante s’étant dissoute le 30 septembre 1791, il prit ainsi possession de sa charge le 17 octobre suivant et revint s’établir à Colmar. Il fut alors également reçu membre de la Société des Amis de la Constitution de sa ville natale, mais ne participa guère à ses travaux; du reste, brouillé avec les jacobins de la capitale depuis qu’ils s’étaient prononcés en faveur de l’abolition de la monarchie, Reubell venait de rejoindre le club parisien modéré des Feuillants. C’est toutefois la rigueur qui caractérisa l’action du chef de l’exécutif départemental. L’un des premiers décrets importants qu’il signa fut celui du 2 novembre 1791, déclarant suspects les prêtres réfractaires à la Constitution civile du clergé et les assignant à résidence à Colmar, tout refus étant sanctionné par l’arrestation et la déportation. La sévérité des mesures en matière religieuse valut à Reubell des haines tenaces dans le chef-lieu du Haut-Rhin, où certains lui attribuèrent aussi une responsabilité importante dans la suppression, un an plus tôt, du Conseil souverain d’Alsace. Cependant, le procureur général-syndic fournit une preuve éclatante de sa capacité à combattre le danger intérieur en réussissant, grâce à son courage et à sa détermination, à maîtriser en juin 1792 une rébellion militaire à Neuf-Brisach, qui aurait pu avoir de graves conséquences. Mais c’est le danger extérieur qui préoccupait le plus ce responsable d’un département frontalier, surtout après la déclaration de guerre à l’Autriche le 20 avril 1792. Reubell ne cessa dès lors de préconiser l’annexion des pays de la rive gauche du Rhin, seule perspective capable à son avis de garantir la sécurité de l’Alsace, et qui deviendra la pierre angulaire de la politique étrangère du futur directeur. Enfin, à la suite de la décision de l’Assemblée législative de réunir une Convention nationale pour élaborer une nouvelle constitution, Reubell remplit le 2 septembre 1792 les fonctions de président de l’assemblée électorale de son département. Le même jour, il fut à nouveau élu député du Haut-Rhin, abandonna sa charge de procureur général-syndic le 15 septembre, et lorsque s’ouvrit la première session de la Convention, le 21 septembre, il était de retour à Paris pour voter l’abolition de la monarchie. Membre du comité de la guerre et du comité diplomatique, il fut envoyé à Mayence comme représentant en mission et prépara activement l’annexion de la Rhénanie. Il ne put ainsi prendre part au procès de Louis XVI, mais une lettre dans laquelle il déplorait d’être environné de morts, alors que Louis Capet vivait toujours, ne laisse guère de doutes sur sa position. La « trahison » de Custine et le retrait de Dumouriez laissèrent Reubell enfermé dans Mayence assiégée; il dut capituler avec la garnison le 23 juillet 1793 et, de retour à la Convention, il fut accusé le 8 août 1793 d’avoir cessé trop tôt la résistance. Cependant, de même que son collègue Merlin de Thionville, Reubell fut lavé de tout soupçon et chargé de conduire l’armée de Mayence contre les rebelles vendéens. Mais la défaite militaire de Kléber face aux insurgés entraîna le rappel de Reubell à Paris, le 25 septembre 1793. Effacé pendant la Terreur, Reubell revint sur le devant de la scène de la Convention thermidorienne, après la chute de Robespierre, en combattant cette fois vigoureusement les clubs jacobins, à commencer par celui de Paris qu’il fit fermer. Membre du comité de Sûreté générale le 15 vendémiaire an III (6 octobre 1794), puis président de la Convention nationale le 16 frimaire (6 décembre), il entra au comité de Salut public le 15 ventôse (5 mars 1795), et prit le portefeuille des Affaires étrangères. Après la dissolution de la Convention le 4 brumaire (26 octobre 1795), il fut brillamment réélu au Conseil des Cinq Cents où il ne siégea pas, étant nommé membre du Directoire exécutif de la République le 10 brumaire (31 octobre 1795). Il fut aussitôt désigné par le sort pour être, pendant une période de trois mois, le premier président du nouveau gouvernement, se chargeant par ailleurs du portefeuille des Finances et surtout de celui des Affaires étrangères. Il poursuivit sa politique d’annexion à la France des pays de la rive gauche du Rhin, et contribua au rattachement de la Belgique. Mais il s’opposa à la politique italienne de Bonaparte, en qui il discernait un danger pour la République. Opposé à deux des directeurs aux tendances royalistes, Barthélémy et Carnot, il forma avec Barras et Larevellière-Lépeaux le « triumvirat », avant d’éliminer ses rivaux par le coup d’État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797). Sorti du Directoire par tirage au sort le 25 floréal an VII (16 mai 1799), Reubell abandonna du même coup sa résidence gouvernementale au palais du Luxembourg. Envoyé au Conseil des Anciens par les électeurs du Haut-Rhin, c’est de là qu’il assista au coup d’État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), instaurant le Consulat, avant de quitter définitivement le Corps législatif. Accusé ensuite injustement d’avoir dilapidé les deniers publics, l’ancien Directeur vécut retiré dans une belle propriété acquise à Arcueil. Mais il fut bientôt la proie de graves problèmes d’argent, dus à la conduite dépensière de son fils cadet, et qui l’entraînèrent à vendre tous ses biens. Oublié, il retourna finalement, en 1807, dans sa ville natale où il loua un appartement au n° 5 de la rue Saint-Nicolas, et décéda peu après. Si Reubell ne fut pas à proprement parler une figure de tout premier plan de la France révolutionnaire, il reste un des « pères fondateurs » de la République française, après avoir en quelque sorte « créé » le département du Haut-Rhin dont il fut aussi le premier administrateur. Prédécesseur de Napoléon Bonaparte à la tête du pays, après avoir été l’un des successeurs de Robespierre, sa renommée posthume a sérieusement souffert du voisinage immédiat de ces deux très grands « politiques ». Cependant Reubell demeure à ce jour le seul Alsacien ayant eu rang de chef de l’État: mais l’historiographie alsacienne, longtemps servie par des ecclésiastiques hostiles à la Révolution, refusa longtemps à Reubell la place qui lui revenait dans l’histoire du pays, si bien qu’il n’existe en France aucune rue (sauf à Colmar), place, statue ou école dédiée à ce dirigeant de la Première République. À Colmar subsistent: la dalle funéraire de Reubell au cimetière, un bas-relief à son effigie sur une façade latérale de l’ancien palais du Conseil souverain d’Alsace, une plaque commémorative sur sa maison mortuaire, divers portraits gravés et lithographiés conservés à la Bibliothèque municipale, enfin une huile sur toile par Philippoteaux représentant Reubell au siège de Mayence, le glaive et la toge d’apparat du directeur ainsi que diverses miniatures et autres objets, au Musée d’Unterlinden.

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Klenck, « Document historique (lettre de Reubell au district de Colmar) », Revue d’Alsace, 1862, p. 530-531 ; Véron-Réville, Histoire de la Révolution française dans le département du Haut-Rhin 1789-1795, Paris-Colmar, 1865, p. 287-288 ; E. Barth, « Notices biographiques sur les hommes de la Révolution à Strasbourg et les environs », Revue d’Alsace, 1881, p. 418-419 ; Biographies alsaciennes, 1re série, Colmar, 1883 ; Ch. Foltz, Souvenirs historiques du Vieux Colmar suivis d’une courte notice biographique des hommes distingués de cette ville, Colmar, 1887, p. 267-269 (erreur sur la date de naissance et la maison natale); « Reubell von Colmar, Mitglied des Direktoriums », Colmarer Zeitung du 10.6.1888; « Une lettre inédite de Reubell », Journal de Colmar du 1.7.1888 ; X. Mossmann, « Notice sur J.-F. Reubell et sa famille », Journal de Colmar du 27.10.1892; P. Cottin, « Reubell et Bonaparte, conversation de Reubell avec le Premier Consul », Nouvelle Revue rétrospective, n° 120, 10.6.1906, p. 361-413 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 549-551 (nom, prénom, date de naissance et date de décès erronés !) ; R. Guyot, Documents biographiques sur J.-F. Reubell, membre du Directoire exécutif (1747-1807), Paris-Nancy, 1911 ; A.-M.-P. Ingold, « Le Colmarien Reubell d’après les récents travaux de M. R. Guyot », Revue d’Alsace, 1912, p. 175-180 ; P.-A. Helmer, « J. F. Reubell », Cahiers alsaciens, 1982, n° 3 ; Dictionnaire des Conventionnels, Paris, 1917 ; A. Mathiez, « Les malles de J. F. Reubell », Annales révolutionnaires, Besançon, 1917, 1918 et 1923 ; J. Joachim, « Le voyage de Reubell à Sigolsheim en l’an VI et la municipalité de Ribeauvillé », Revue d’Alsace, 1926, p. 65-69 ; F. Schaedelin, Ein grosser verkannter Colmarer, Jean Reubell, Colmar, 1928 ; F.-J. 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F. Schaedelin, « Marianne filleule d’une Colmarienne », Annuaire de la Société historique et littéraire de Colmar, 1963, p. 89-93; L. Sittler, » Jean Reubell », L’Alsace du 19.3.1980 ; O. Chevalier, « Le citoyen Reubell et le postillon de Ronchamps » (sic), Diligence d’Alsace, n° 8, 1972, p. 15-18 ; Encyclopédie de l’Alsace, X, p. 6364-6366; B. Dietrich, « Marie-Anne Reubell » (sic) née Mouhat servit de modèle (sic) à l’effigie de la République », Annuaire des 4 sociétés d’histoire de la vallée de la Weiss, 1985, p. 89-93 (diverses erreurs, notamment; nom, date de naissance et lieu de décès) ; S. Aimetti, « Reubell dans le carré historique », L’Alsace du 24.11.1987 ; J.-M. Schmitt, « Un homme d’État au cimetière de Colmar : Jean-François Reubell », Le Point colmarien, n° 81, avril-mai 1988 ; A. Bischoff, Repères biographiques sur Jean-François Reubell, note dactyl. aux Archives municipales de Colmar (9 p.) ; J.-M. Schmitt, « Reubell : un Alsacien à la tête de la France », L’Alsace du 27.8.1989 ; J.-C. Richez, « Turckheim et Schwendt contre Reubell », Dernières Nouvelles d’Alsace du 24.9.1989 ; J.-M. Schmitt, « Pour situer Reubell. Milieu familial et souvenirs colmariens d’un Directeur de la République », Annuaire de la Société d’histoire et d’archéologie de Colmar, 1988-1989, p. 107-129 ; F. Rosenblatt, « Jean-François Reubell vu par Joseph Schilling, maire de la municipalité de la paroisse de Saint-Amarin », La Révolution française et l’Alsace, t. 2, Cernay, 1990, p. 43-46 ; Dictionnaire des Constituants 1789-1791, II, Paris, 1991, p. 800-803 ; A. Bischoff, « Quelques précisions sur la descendance de Jean-François Reubell », Mémoire colmarienne, n° 43 (sept. 1991), p. 12-14.

Jean-Marie Schmitt (1998)