Professeur de pharmacie, géomètre, (Pl) (★ Strasbourg 18.6.1770 &dagger Paris 19.5.1829). Fils de Jérémie Jacques Oberlin ©. ∞ Sophie Charlotte Madeleine de Rakssany († 1787 † 1837). Sa jeunesse a été marquée par la tourmente révolutionnaire. En novembre 1793, il avait «suivi les phalanges républicaines» et, prisonnier de guerre, «était plongé dans les cachots de la Hongrie». Puis, élève de l’École polytechnique (promotion de 1797) et, ensuite, géomètre, vérificateur de l’arpentage, il fut nommé professeur-adjoint de chimie à l’École de pharmacie de Strasbourg en 1804. Démissionnaire en 1808. Il aurait été bibliothécaire à Paris et avait organisé une pension destinée aux fils de familles riches de Colmar et de Mulhouse séjournant dans la capitale. Par ses observations de moyennes barométriques de Strasbourg pendant l’an XIII, il a collaboré à l’ouvrage de son cousin Henri Gottfried Oberlin © 3, Propositions géologiques…pour servir à un ouvrage sur les éléments de la chorographie… du Ban de la Roche, Strasbourg, 1806.
Archives municipales de Strasbourg, registres paroissiaux Saint-Thomas, N 255; Brg 391; Archives départementales du Bas-Rhin, 1 TPsup/16; A. Fourcy, Histoire de l’École polytechnique, Paris, 1828, p.404; P. Bachoffner, «Esquisse d’une histoire de l’enseignement pharmaceutique à Strasbourg», Les sciences en Alsace 1538-1988, Strasbourg, 1989, p.221. Dans les trois ouvrages suivants: Berger-Levrault, Annales des professeurs des académies et universités alsaciennes 1523-1871, Nancy, 1890; F. Lambert des Cilleuls, L’École supérieure de pharmacie de Strasbourg, Nancy, 1903, p.151; G. Humbert, Contribution à l’histoire de la pharmacie strasbourgeoise, Mulhouse, 1938, p.216, il y a erreur sur la personne par suite d’une confusion avec François Antoine Oberlin (1770-1844). Le décret du 25 nivôse An XII, signé par Bonaparte, premier Consul, précise bien, à son article 2, «G.-J. Oberlin» et non «F.-A. Oberlin».
Pierre Bachoffner (1996)
