Médecin, (Pl) (★ Lübeck, Allemagne, 15.4.1647 † Strasbourg 5.3.1722). Fils de Christian Nicolaï, gouverneur de la garnison de Lubeck, et d’Anna Heusler. ∞ I 23.12.1676 à Strasbourg Marie Madeleine Riehl († 10.11.1696), fille de Josué Riehl. ∞ II 30.12.1700 à Strasbourg-Robertsau Apolline Sebitz (★ 3.3.1667 † 25.5.1732), fille de Jean Albert Sebitz ©, professeur à la faculté de Médecine. Inscrit à la faculté de Philosophie de Giessen, il soutint une dispute De civili prudentia en 1671, avant de s’engager dans des études médicales. Après un voyage à Padoue en mai 1674, il s’immatricula à la faculté de Strasbourg le 16 septembre 1674, défendit une discussion préliminaire Deventriculi intestinorum que affectibus avant de soutenir la thèse inaugurale De vulneribus sclopetorum le 9 décembre 1675. Un voyage d’études complémentaires le conduisit, par Bâle et Zurich, vers les villes universitaires italiennes; ayant gagné Marseille, il se rendit à Montpellier, puis à Lyon et à Paris. Décidé de se fixer à Strasbourg, il y prit le bonnet doctoral le 7 septembre 1676 et acquit le droit de bourgeoisie par son mariage. Sa formation particulièrement approfondie lui valut d’être proposé en février 1685 parmi les candidats à une chaire vacante au décès de Sebitz l’aîné. Engagé dans la carrière de praticien, il tint l’un des premiers rangs dans la cité.
Archives du Chapitre de Saint-Thomas, déposées aux Archives municipales de Strasbourg 444, f°148r, 186r; idem, 377, f°190v; Archives municipales de Strasbourg, 4e livre de bourgeoisie, 1676, p.436; Linck, Jérémie Eberhard, Progr. funebre, Strasbourg, 1722; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t.2, 1910, p.371; Knod, Die alten Matrikeln der Universität Strassburg, 1621 bis 1793, II, p.26 et 141.
Théodore Vetter
