Négociant en draps, puis industriel du sucre (★ Ribeauvillé 31.5.1773 † Strasbourg 11.1.1841).
Fils de Jean Jacques Mertian, tanneur et propriétaire, et de Marie Anne Fels. Frère d’Ignace ©, Bruno ©, François Xavier © et de Louis Mertian ©. ∞ I 17.9.1796 Marie Marguerite Fabry, sœur de la première épouse de François Xavier Mertian ©. ∞ Il 1805 Marguerite Garozzi. Après des études à l’Université de Strasbourg et un court passage à l’armée, il s’établit à Strasbourg comme négociant. Pendant de longues années, après son premier mariage, il habita la même maison que son frère François Xavier ©, où les deux familles firent prospérer un commerce de draps. Dès 1804, Jean-Jacques Mertian l’exploita seul, son frère devenant grand propriétaire terrien. Il participa avec celui-ci, dans une moindre mesure, à la restauration catholique en Alsace après la Révolution en aidant financièrement les congrégations religieuses. Deux de ses enfants entrèrent dans les ordres : Jacques ©, à la fin de sa vie, oratorien, et Paul Édouard, jésuite.
F. Reibel, « Une famille bourgeoise catholique : les Mertian », La Bourgeoisie alsacienne, Strasbourg, 1954, p. 269-283; Encyclopédie de l’Alsace, VIII, 1984, p. 5060 ; Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, L’Alsace, sous la dir. de B. Vogler, Paris, 1987, p. 297.
Claude Muller (1995)