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MAX-INGRAND Maurice,

Peintre de cartons de vitraux, maître verrier décorateur ( Bressuire, Deux-Sèvres, 20.12.1908 † Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 25.8.1969).

Fils de Bernard Ernest Ingrand, employé aux chemins de fer de l’État après nationalisation, et de Marguerite Aurélie Coursault. ? I à Paris (XVIIIe) 20.6.1931 Paulette Jeanne Rouquié. ? II à Neuilly-sur-Seine 8.11.1946 Marie Alberte Fernande Madré. Élève de Charles Le Maresquier à l’École des Beaux-Arts de Paris, puis à l’École des Arts décoratifs. Essentiellement créateur de vitraux dont la production fut très abondante : vitraux de l’église Sainte-Agnès d’Alfort, de Saint-Pierre de Montmartre, de la chapelle du couvent de l’Assomption d’Auteuil, de la cathédrale Sao- Paulo entre autres. En 1956 le Conseil de l’Europe lui confia le remplacement du vitrail de la baie centrale de l’abside de la cathédrale de Strasbourg, détruit pendant les bombardements de la ville en 1944. Max-Ingrand y représenta la Vierge aux bras étendus qui ornait jadis la bannière de la ville de Strasbourg. Le nouveau vitrail fut inauguré le 21 octobre 1956. Peu avant sa mort Max-Ingrand venait d’achever l’ensemble des fontaines de la Place Victor Hugo à Paris. Officier de la Légion d’honneur.

Dernières Nouvelles d’Alsace des 26.4.1956 (portrait), 20.7.1956, 30.9.-1.10.1956, 23.10.1956 (portrait), 27.8.1969 ; Le vitrail européen de Strasbourg. Plaquette publiée à l’occasion de son inauguration en 1956, Strasbourg, 1957 ; Textes de P. Van Zeeland, P. Pflimlin, V. Bourgeois, Et. Fels et les allocutions de P. M. G. Levy, J. Bordeneuve et de Mgr. J.-J. Weber ; R Lehni, La cathédrale de Strasbourg, Colmar, 1978, p. 72 ; E. Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs..., nouvelle édition, t. 9, 1999, p. 398.

J.-P. Lingelser, « À propos du vitrail du Conseil de l’Europe pour la cathédrale de Strasbourg », Bulletin de la cathédrale de Strasbourg, t. 24, 2000, p. 197-220.

† François-Joseph Fuchs (2006)