Artiste dramatique, (C) (★ Altkirch 19.1.1856 † Levallois-Perret, Hauts-de-Seine, 19.8.1935).
Fille de Philippe Kolb, coiffeur, et de Geneviève Boncourt. Célibataire. Elle quitta l’Alsace dèsson premier âge. Dès son enfance, elle fut attirée par le théâtre et joua dans la pièce La case de l’oncle Tom. Après 1870, elle travailla dans un magasin de chaussures à Paris. En 1873, elle se présenta au concours du conservatoire Régnier. En 1875, elle obtint le premier prix de comédie et fut engagée au théâtre national de l’Odéon où elle joua aux côtés de Coquelin et de Sarah Bernhardt. Elle embarqua avec cette dernière et Philippe Garnier pour l’Amérique en 1882. En 1886, elle entra à la Comédie Française dont elle devint la secrétaire en 1904, puis membre d’honneur en 1912. Elle se retira alors à Levallois-Perret et se voua au cinéma muet. Elle y créa des rôles de premier plan et affirma ses connaissances techniques et ses brillantes qualités de composition. La revue Comoedie écrivit à sa mort : « C’est une grande comédienne qui disparaît, grande par le talent certes, mais aussi et surtout par le cœur ». Elle laisse un fils, journaliste, écrivain et auteur dramatique, Jean Kolb.
Jouve, Les Alsaciens-Lorrains, Dictionnaire, annuaire et album ; M. Hamel, « Les Alsaciens à Paris, Mme Marie Thérèse Kolb », L’Alsace Française du 24.12.1927 ; « Nécrologie », Altkircher Zeitung, n° 67, du 24. 8. 1935 ; Dictionnaire de biographie française, XVIII, 1993, c. 1249-1250.
Portrait à l’huile, non signé ni daté, au Musée sundgauvien, Altkirch.
Gabrielle Claerr Stamm (1994)
