Conseiller régional (★ Strasbourg 20.9.1929).
Fils de Marcel Klein, chef de division à la Préfecture du Bas-Rhin et de Liselotte Boché. ∞ août 1965 à Strasbourg Gilberte Sibille ; 1 fils. Études primaires au lycée Fustel de Coulanges jusqu’à la déclaration de la guerre. Parents réfugiés à Périgueux au début de la Seconde Guerre puis revenus en Alsace. Études secondaires à la Bismarckschule de Strasbourg. Alors que son père avait été arrêté par la Gestapo, dès 1942, sa mère, sa sœur et lui-même l’ont été en 1944 et menés dans le camp de travail forcé en Allemagne où se trouvait le père (septembre 1944 – avril 1945). Il est titulaire de la carte de patriote résistant à l’occupation des départements du Rhin et de la Moselle interné en camp spécial. Après la Libération, il a achevé ses études secondaires au lycée Kléber et obtenu le baccalauréat (séries moderne puis philosophie) en 1948 avec la mention Bien. Il a été reçu au certificat d’études physiques et biologiques en 1949, ce qui lui a permis d’entreprendre des études théoriques de médecine jusqu’en 1955 où il a été nommé interne des hôpitaux de Strasbourg. Service militaire de santé de 1956 à 1958 qu’il a achevé avec le grade de médecin-capitaine de réserve. Il est alors entré au Centre Régional de Lutte contre le Cancer (Centre Paul Strauss) à Strasbourg où il a gravi divers échelons depuis celui d’interne jusqu’à celui de chef de département de biologie médicale et de développement des thérapeutiques oncologiques en 1986. De 1960 à 1969, il a poursuivi avec succès des études de P.C.B. et de cancérologie. Sa thèse de médecine a été couronnée par le prix Laveran en 1961. Il a été nommé directeur d’enseignement clinique de biologie et de chimiothérapie en 1974. Membre de nombreuses sociétés de médecine. Il a exercé la médecine jusqu’en 1994. Au plan politique, Théo Klein. a partagé les idées de l’extrême droite. Il a été membre du Front National de 1984 à 1987 puis du groupe Alsace d’abord jusqu’en décembre 1991 où il est revenu au FN. Il a été élu au Conseil régional d’Alsace (CRA) le 15 mars 1998 sur la liste FN conduite par Yvan Blot ©. Lors de l’éclatement du FN en 1998, il a suivi Bruno Megret et a rejoint le Mouvement national républicain (MNR). Il a été membre du conseil national et responsable régional de ce parti. À partir de novembre 2002, il a siégé au C.R.A. comme apparenté au groupe Alsace d’abord jusqu’à la fin de son mandat en mars 2004. Il a alors mis fin à ses activités politiques.
Dernières Nouvelles d’Alsace du 17.2.1998 ; Dernières Nouvelles du Lundi 16.3.1998 ; L’Alsace du Lundi 16.3.1998 ; Le guide de l’élu, publication de la Région d’Alsace, avril 2002.
† Jean-Pierre Kintz (2006)
