Chroniqueur, (Pl) (★ Strasbourg 11.6.1873 † Strasbourg 3.1.1958).
Fils de Jacques Édouard Kirrmann, ferblantier, et de Mathilde Rosenstiehl. Parent d’Albert Kirrmann ©. ∞ 5.10.1918 à Strasbourg Marie Kirrmann, fille de Charles Kirrmann, lithographe, et de Barbara Gebhart. Directeur dans l’usine de produits alimentaires Ungemach, adjoint au maire de Strasbourg de 1911 à 1918, puis employé aux Assurances Rhin et Moselle. A laissé un ouvrage (texte dactylographié) en langue française, marqué par le souci de porter témoignage d’une époque (le Reichsland et l’activité du maire Schwander ©, notamment pendant la Guerre de 1914-1918), d’une mentalité (la question linguistique : « Nos parents avaient décidé de parler avec nous le français… »), d’une tentative pionnière de coopération, patrons et ouvriers au sein d’une entreprise alors en plein essor, la maison Ungemach (essai de participation du personnel aux bénéfices et réflexion sur la « fonction moderne du patrona t», en rapport avec le programme social de Bismarck et les idées du pasteur allemand Friedrich Naumann ©).
G. Livet, « Une expérience intéressante de coopération entre patrons et ouvriers en Alsace, à la fin du XIXe siècle, d’après les Souvenirs d’Auguste Kirrmann », Artisans et ouvriers d’Alsace, Strasbourg, 1965, p. 405-413 ; Histoire de Strasbourg des origines à nos jours, sous la dir. de G. Livet et F. Rapp, Strasbourg, IV, 1982, p. 336, 393.
Georges Livet (1993)
