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KANDEL (KANNEL, KANDLER) David

Artiste peintre, (Pl) (★ Strasbourg vers 1527 † peu avant 1596).

Peut-être fils de l’imprimeur Eustachius Kandel, bourgeois en 1526 par sa femme Margaretha Allerbast. ★ 22.7.1554 à Strasbourg, Saint-Thomas, Margaretha Eschenbach, fille d’Anastasius Eschenbach et d’Anna Wecker. Kandel était autodidacte. Vers 1545, le botaniste Hieronymus Bock © fit venir Kandel à Hornbach pour dessiner les fleurs et les plantes de son célèbre Kräuterbuch (1546). En tête de cet ouvrage, Kandel dessina le portrait de l’auteur dans un encadrement Renaissance. On doit à Kandel également le Porte-drapeau du Musée du Louvre, les portraits de Jacob Sturm © et de Lorentz Schenckbecher (aquarelle sur parchemin) ainsi que deux cartes représentant la Hardt entre Molsheim, Dachstein et Altorf. Kandel illustra aussi 17 planches de la Cosmographie universelle de Sébastien Münster ©, imprimée à Bâle en 1550. En 1587, Kandel habitait la maison « zur Gans », 9 rue Sainte- Hélène. La même année, Abraham Kuenast acquit la bourgeoisie de Jacobea, fille de David Kandel et veuve de l’orfèvre Hans Kirn, et en 1592 le peintre Johann Ramey de Liège obtint gratuitement la bourgeoisie en présence de Kandel.

Archives municipales de Strasbourg, Almendbuch, 1587, f° 159v°, Livre de bourgeoisie II, f° 585, 684, Chambre des contrats 35I, f° 64 ; Ad. Seyboth, Das alte Strassburg, Strasbourg, 1890, p. 68 ; Catalogue de l’exposition alsacienne de portraits anciens à Strasbourg, Strasbourg, 1910, p. 62, n° 478 ; J.-E. Gérock, « Un artiste strasbourgeois du XVIe s. », Archives alsaciennes d’histoire de l’art, 2, 1923, p. 84-96 ; Thieme-Becker, Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, XIX, 1926, p. 514-515 ; Hans Rott, Quellen und Forschungen zur südwestdeutschen und schweizerischen Kunstgeschichte im 15. und 16. Jahrhundert, I, 1936, p. 242-243 ; Charles Wittmer et J. Charles Meyer, Le Livre de bourgeoisie de la ville de Strasbourg 1440-1530, Strasbourg, II, 1954, n° 8069 ; F. Ritter, Histoire de l’imprimerie alsacienne aux XVe et XVIe siècles, Strasbourg, 1955, p. 605 (erreur concernant la date de décès) ; Die Renaissance im deutschen Südwesten, Karlsruhe, 1986, I, p. 326, 484, 505, II, p. 937.

† François-Joseph Fuchs (1993)