Universitaire, (C) (★ Paris 22.4.1878 † Paris 28.6.1961). Fils de Jules Sylvain Albert Grenier, et de Clémentine Barthélémy. ∞ Marguerite Sée. Études en Lorraine française, puis à Paris. Agrégé de grammaire en 1902. Membre de l’École française de Rome. Maître de conférences à Nancy en 1907. Docteur d’État: Bologne villanovienne et étrusque. Démobilisé comme officier en mars 1919 et nommé à l’Université de Strasbourg (chaire des «Antiquités gallo-romaines et rhénanes»). Il y eut une grande activité administrative et bibliographique avec un intérêt tout particulier pour l’archéologie alsacienne. Élu au Collège de France en 1935, ainsi qu’à l’École pratique des Hautes-Études. Comme président du comité des fouilles de Gergovie, il favorisa, en 1941, les travaux des étudiants strasbourgeois restés à Clermont-Ferrand après la défaite provisoire de la France. Élu à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1944. Directeur de l’École française de Rome de 1945 à 1952.
Plus de 450 titres de publications (livres, articles, comptes rendus), dont le Manuel d’archéologie gallo-romaine, en 3 volumes
J.-J. Hatt, Albert Grenier (1878-1961), Bulletin de la Faculté des Lettres de Strasbourg, nov. 1961, p. 157-161; R Bloch, «Bio-bibliographie d’Albert Grenier», Hommages à Albert Grenier, (coll. Latomus LVIII), 1962, p. 1-78; Encyclopédie de l’Alsace, VI, 1984, p. 3481 ; Dictionnaire de biographie française, XVI, 1985, 1164.
Jacques Schwartz (1988)