(de son vrai nom GAILLARDIN), artiste-peintre et graveur, (C) (★ Mulhouse 1.3.1846 † Paris 28.11.1927).
Fils de Jean Gaillardin, et de Marguerite Garde, ∞ 12.11.1926 à Paris Rose Mauduit. Élève à Paris de Soulary et de Cogniet. Il peignit d’abord des portraits et des tableaux de genre, puis des paysages, en particulier dans le Midi. Ses œuvres les plus connues furent Pécheresse, La rive heureuse, Les Oliviers de Beaulieu, La montagne fleurie, Le Lac de Côme, Le Lac de Lugano. Il a notamment exposé aux Salons de Strasbourg (1898, 1904), à la Société des Arts de Mulhouse entre 1883 et 1927, à Vienne, Venise, Munich, Rome, Amsterdam et Paris. Médaille d’or à l’Exposition universelle de 1900. Ses œuvres se trouvent aux musées de Mulhouse, Aix, Draguignan, Le Havre, Montpellier, Saint-Étienne, Tours, Cambrai, Tourcoing, Reims. Membre de la Société des artistes français. Chevalier de la Légion d’honneur.
Jouve, Les Alsaciens-Lorrains, Dictionnaire, annuaire et album, 1896, t. 1 (non paginé) ; Journal d’Alsace-Lorraine du 11. 5. 1904 ; Thieme-Becker, Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, XIII, 1920, p. 65 ; R. Metz, Les peintres alsaciens de 1870 à 1914, Strasbourg, 1971, p. 397 ; Bénézit IV, 1976, p. 578 ; Dictionnaire de biographie française, XV, 1980, 40 (liste des œuvres) ; Bauer-Carpentier, Répertoire des artistes d’Alsace des dix-neuvième et vingtième siècles, Peintres-sculpteurs-graveurs-dessinateurs, Strasbourg, Edit. Oberlin, II, p. 108 ; François Lotz (en collabor. avec J. Fuchs, L. Kieffer, R. Metz), Artistes-peintres alsaciens de jadis et de naguère 1880-1982, Kaysersberg, Éditions Printek, 1987, p. 114-115 ; Bulletin du Musée historique de Mulhouse, 4/1987, p. 146.
† Raymond Oberlé (1988)
