Général de brigade (? Strasbourg 6.4.1834 † Paris 17.9.1903).
Frère de Gustave Doré ©. Sorti de l’École Polytechnique et de l’École d’application de l’Artillerie et du Génie en 1856 il entra au 9e régiment d’Artillerie. Capitaine instructeur au 20e régiment d’Artillerie en 1867 avec lequel il prit part en 1870 à la défense de Strasbourg. Fait prisonnier à la capitulation de la ville le 28. 9. 1870, il fut interné à Coblence. Rentré en France le 9.4.1871, il prit part avec son régiment, à la répression des troubles à Lyon du 30.4. au 1.5.1871. Chef d’escadron au 21e régiment d’Artillerie le 23.10.1874, lieutenant-colonel au 5e régiment d’Artillerie le 22. 8. 1882 et nommé directeur de l’Artillerie à Lille le 24.2.1886 et colonel le 30.11 de la même année. À la veille de sa promotion au grade de général de brigade, Doré était ainsi noté : « A une entente remarquable du commandement, sait limiter ses exigences et les maintient avec une constante et une fermeté rares. Mérite les notes élogieuses qui lui ont été données jusqu’à ce jour ». Général de brigade, à l’État-Major général le 28.10.1891 et nommé commandant de la subdivision de région de Langres et gouverneur de la ville le 12.4.1982. Placé dans la section de réserve le 6.4.1896.
Archives historiques de l’armée, IIIe série, doss. 432 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. I, 1909, p. 395 ; Dictionnaire de biographie française, XI, 1967, 563 ; Encyclopédie de l’Alsace, t. 4, 1983, p. 2435.
Alphonse Halter (1986)
