Colonel de gendarmerie (★ Neufchâteau 28.8.1766 † Saint-Dié 15.5.1827).
Fils de Jean Baptiste C., marchand, et de Françoise Chrétien. ∞ 29.2.1791 à Nancy Marie Françoise Marchai (★ Nancy 6.10.1769), fille de Charles M., organiste à St. Epvre, et de Madeleine Maget. Le 20.9.1801, il fut nommé au commandement du 38e escadron de gendarmerie à Strasbourg. C’est à ce poste qu’il fut personnellement chargé par Caulaincourt, sur ordre du premier consul, de diriger l’expédition devant arrêter à Ettenheim Pays de Bade, le duc d’Enghien, réfugié auprès du cardinal de Rohan, et le ramener à Strasbourg. Le 15.3.1802, il remplit cette pénible mission avec un tact auquel les adversaires de Napoléon eux-mêmes, ont rendu hommage. Ce n’est cependant que le 17.2.1811 qu’il fut promu au grade de colonel et reçut le commandement de la 34e légion de gendarmerie. Sous la 1ere Restauration, il fut placé le 5.9.1814, à la tête de la 24e légion en Corse et mis à la retraite le 15 décembre suivant. Il passa la fin de sa vie retiré dans sa propriété de « la Rouge Pierre » près de Saint Dié. Fait chevalier de la Légion d’honneur le 25 prairial an XII (14.6.1804), il fut nommé officier le 21.8.1809.
Z.E. Harsany, La vie à Strasbourg sous le Consulat et l’Empire, Strasbourg, 1976 p. 416-417.
Georges Foessel (1985)