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BRUMAT (de)

(voir aussi sous Brumpt)

Dès le XIVe siècle, la petite ville de Brumath était la résidence d’un grand nombre de familles de ministériels (Burgmannen). Toutes ces familles portaient d’ailleurs le même blason (« parti d’or et de sable, au canton chargé d’une étoile à huit rais d’argent »), à l’exception des Mullenheim, et ne se distinguaient que par des cimiers différents. Les familles les plus connues, celles qui se nommaient d’après la ville, étaient les von Brumat, mentionnés de 1166 à 1432, les Spittler von Brumat, les Schorpecher von Brumat, les Mullenheim von Brumat et les Zuckmantel von Brumat. Ce dernier lignage, connu depuis 1318, ne s’est éteint qu’en 1781. Berthold de Brumat figure comme témoin dans une charte de l’abbaye de Wissembourg de 1166 ; Walter, fils de Nibelungus de Brumat, chevalier (miles) de Brumat (1229) ; un autre chevalier Walter von Brumat, est bourgeois forain de la ville de Strasbourg en 1356 ; Claus von Brumat (1386).

J. Kindler von Knobloch, Das goldene Buch von Strassburg, Vienne, 1886, p. 50 ; Clauss, Top., p. 176.

André Humm (1984)