Chirurgien militaire, maire, (C) (★ Neuf-Brisach 29.6.1772 † Neuf-Brisach 13.5.1838).
Fils d’Ignace Hyacinthe Blein, docteur en médecine, médecin chef de l’hôpital royal militaire de la place, et de Marie-Rosine Nell. Comme officier de santé, il fit toutes les campagnes de guerre de la Révolution, puis devint, sous le Consulat, administrateur de l’hôpital civil et sous l’Empire, conseiller municipal ; nommé administrateur de la ville en 1813. Il s’avéra un maire de grande valeur. Il sut notamment maîtriser les problèmes posés par les deux blocus de la ville en 1814 et 1815. Rallié aux Bourbons, lors de la première Restauration, comme le firent d’ailleurs la plupart des maires en fonction, il n’en signa pas moins, une adresse d’allégeance à Napoléon, lorsque celui-ci revint de l’île d’Elbe. Dénoncé, après les Cent-Jours pour « avoir été un chaud partisan de l’usurpateur Buonaparte » il fut destitué par le préfet de Castéja, le 15.9.1815, « dans l’intérêt du gouvernement et de ses administrateurs » et remplacé, comme maire de Neuf-Brisach, par le maréchal de camp Hermann de Wimpffen, royaliste notoire, un des principaux délateurs du maire Blein. À la fin de sa vie, il tint une épicerie.
Archives municipales de Neuf-Brisach et Archives nationales, F I b II.
Alphonse Halter (1984)