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RITTER Étienne Mathieu

Artiste peintre, (C) (* Sondernach 17.2.1934 † Wasselonne 19.11.1994).
Fils de Mathieu Ritter, ouvrier, et d’Anne Zinglé. ∞ 18.5.1956 Marguerite Sachs, institutrice (Pl) (★ Strasbourg 6.2.1933), fille de Maurice Sachs et de Marguerite Uhl ; 2 fils. Au sortir de l’école communale, il travailla comme ouvrier tout en aidant ses parents dans leur exploitation agricole. Dès son enfance, il eut la passion du dessin et de la peinture. À 16 ans, il fut encouragé par l’accueil que trouvèrent ses tableaux exposés dans les vitrines d’un libraire à Munster et d’un encadreur à Colmar. Dès son retour du service militaire en 1957, il décida de se consacrer entièrement à son art. En autodidacte profondément attaché à son terroir, Ritter resta à l’écart de toute école. Dans ses tableaux aux dominantes chaudes, rigoureusement composés, une touche large et puissante s’allie à une matière
généreuse. À côté de nombreux et superbes bouquets alternant avec des motifs portuaires, ce sont les paysages d’Alsace qui tiennent la place essentielle dans son œuvre. Lauréat du Premier Grand Prix de Deauville en 1960 et du Premier Grand Prix de Sarreguemines en 1963, Ritter exposait régulièrement à Strasbourg, à Colmar, à Mulhouse, à Metz, à Boulogne. Il a exposé également à Paris, à Montréal, Canada, et à Dallas, USA.
« Répertoire alphabétique des artistes alsaciens contemporains », Saisons d’Alsace, n° 47, 1973; François Lotz, Artistes-peintres d’Alsace vivant et œuvrant à la date du 1er janvier 1982, Kaysersberg, 1985, p. 270, Kaysersberg, 1985; « É.-M. Ritter, Un peintre du terroir qui atteint à l’universalité », Dernières Nouvelles d’Alsace du 25.5.1978; Articles sur Ritter, Journal de l’Amateur d’Art, Paris, n° 584 (juin 1976), n° 621 (mars 1978), n° 665 (nov. 1980), n° 681 (avril 1982).

Alfred Langermann (2006)