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ZU RHEIN

Famille du patriciat noble de Bâle dont une branche s’établit à Mulhouse au XlVe siècle et s’ancra par la suite à Dornach et à Hésingue.

Lehr, L’Alsace noble, 1870, p. 260-264; Kindler von Knobloch, Oberbadischer Geschlechterbuch, t. 3, 1919.

(2003)

  1. Hugo,

chevalier. Attesté en 1356 comme membre du conseil de Mulhouse, il y implanta une branche de la famille d’origine bâloise. Un de ses quatre fils devint chanoine à Bâle. Il disparut des actes après 1366.

  1. Herterich I,

chevalier (attesté de 1346 à 1384). Fils de 1. Cité comme témoin en 1346, il assura la charge de prévôt de 1360 à 1366. L’insertion mulhousienne de la famille se confirma par son mariage avec Clara, fille de Hugo Walch zum Thor, et le début d’une emprise territoriale à proximité de la ville avec l’investissement d’unfief à Ruelisheim sans que les liens avec Bâle ne fussent rompus, puisque en 1378 et en 1384 Herterich fut mentionné comme vassal de l’évêque.

  1. Hugo II,

écuyer († 1400). Mentionné par un diminutif, Hügelin, en 1365 puis comme écuyer, il épousa Margaretha von Jungholz. 3 fils dont Herterich II © 4, Jean I auquel Marguerite de Bourgogne concéda en 1412 le fief de Hésingue, et Lienhard. Il siégea avec son fils aîné au tribunal d’Ensisheim en 1384, en tant que chevalier. Il fut prévôt de Mulhouse l’année suivante et, en 1388, porta le titre d’échanson de l’évêque de Bâle. Après la mort de sa femme en 1400, il fit une donation à l’église Saint-Étienne qui devint sépulture familiale.

  1. Herterich II,

écuyer († 1445). Il fut investi à la mort de son père Hugo II, avec ses deux frères, du fief de Mulhouse avec confirmation impériale en 1442. Cette implantation durable de la branche mulhousienne se traduisit par son activité comme membre (à vie) du conseil de la ville et son emprise territoriale. À la mort en 1438 de son beau-père Ulric Guterolf, bourgmestre, il fut investi par l’abbaye de Murbach du fief de Dornach et reçut (par héritage?) la cour de Dornach, intra muros mulhousiens, rue des Maréchaux. L’activité politique de Herterich se situa dans le cadre de la gouvernance de Catherine de Bourgogne en tant qu’épouse de Léopold d’Autriche. La duchesse suivit de près les affaires et son autorité d’abord mal acceptée, suscita le soulèvement de certains nobles dont un Zu Rhein (Herterich ?). L’apaisement politique qui suivit se traduisit sans doute par son rôle d’assesseur à la cour féodale de Lörrach, Bade, et par la fonction de bailli et procureur entre 1428 et 1438, à Cernay, ville habsbourgeoise où il possédait une maison.

  1. Hermann (Hanemann, Hammann),

ecclésiastique (★ ? † 1444). Petit-fils par Gunther, de Herterich I, Hermann fit une carrière ecclésiastique dans l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem né de la croisade. Plusieurs mentions en 1396 et 1406 sanctionnèrent son ascension pour accéder en 1408 au rang de grand-maître de l’ordre en Allemagne. Il semble être resté en relation avec la branche bâloise de la famille, puisqu’il participa à un arbitrage en 1409 avec Burckhard. Il fut inhumé à Bâle dans l’église Saint-Jean (1444). Son hagiographie figure dans la Zu rheinische Chronik de Piétri en 1640.

Archives municipales de Mulhouse, Missive Protokolle, XIII, A, 27, p. 449-599.

  1. Friedrich II,

(1467-1505?). Fils de Hans Bernhard. Avec la génération de Friedrich, la famille apparaît puissante par ses droits et possessions foncières réparties entre Mulhouse et Bâle, mais aussi active politiquement dans la vassalité autrichienne en Alsace. Le fief éponyme (pour Friedrich) de Hésingue, proche de Bâle, provient d’un investissement de Catherine de Bourgogne en 1412 à Johann, frère de Herterich II. Passé en 1423 à Burkhard, bourgmestre de Bâle, il revint dans la branche mulhousienne avec son père. Il fut mis en commise par Pierre de Hagenbach, grand-bailli énergique du duc de Bourgogne, pour l’assassinat d’un juif à Mulhouse en 1478. L’affaire n’empêcha pas le même bailli d’investir Friedrich de plusieurs biens à Blotzheim qu’il compléta par de nombreux fiefs hérités à la mort de Burckhard et Jacob de Bâle ou de son cousin Hamann von Reinach (Blotzheim, Ruelisheim, Rixheim, Brunstatt, Betlach, Fislis, Ligsdorf). À la cour familiale de Mulhouse, s’ajoutaient diverses maisons et droits (dîmes). Il fut en transaction avec la ville pour une vente de forêt et en 1505 il fut investi par Murbach du village de Dornach. Il occupa les fonctions de majordome épiscopal à la cour de son frère Caspar © qui l’aurait envoyé en 1482 à la diète de Baden, Suisse. L’étudiant Georg Zu Rhein, immatriculé à l’université de Bâle en 1510, pourrait être son fils.

  1. Caspar,

évêque de Bâle (★ Mulhouse 1433 † 1502). Frère de 6. Seigneur de Hésingue par son père. Caspar témoigna du lien solide entre les branches mulhousienne et bâloise de la famille. Il entra dans la carrière ecclésiastique en tant que prévôt du chapitre de Saint-Ursanne de 1454 à 1461 puis custode du chapitre cathédral de Bâle et recteur de l’université (1459). Il mit ses talents de juriste au service de la famille en introduisant diverses procédures contre la Ville de Mulhouse pour des indemnités d’expropriation de jardins lors de la construction des fossés (1464), des dommages et intérêts pour ses vassaux de Brunstatt incendié par les bourgeois de Mulhouse pour répondre à des injures (1468) ou autres causes toujours longues à régler. Son activité prit une autre ampleur quand il fut élu et consacré évêque en Bâle en 1479. Il assuma alors avec rigueur des fonctions religieuses que lui permit sa formation et des fonctions politiques en tant que prince d’empire et héritier d’une culture familiale. Il intervint pour soutenir les efforts de réforme auprès de divers établissements religieux comme les Dominicaines de Klingenthal, commune de Bâle, au prix de véritables guerres familiales. Familier de l’abbaye de Lucelle, il y fixa sa sépulture. Il organisa également l’administration de l’évêché en faisant établir et consigner dans un registre épais des statuts pour sa cour épiscopale (1483). Attentif à la bonne formation des clercs pour mener à bien leurs tâches pastorales, il soutint et développa l’université. Le nombre important de synodes diocésains témoigne du souci qu’il porta aux difficultés de son clergé. En tant que prince, il exerça un pouvoir symbolisé par les régales que lui a conféré l’empereur à son intronisation ou plus tard. Resserrant les liens avec ses vassaux, il dut assurer la sécurité politique de Bâle dans le contexte particulièrement difficile d’une rivalité aiguë entre les Habsbourg et les Confédérés suisses. En 1493, Caspar fut amené à conclure une alliance avec Colmar, Sélestat, l’évêque de Strasbourg et les Suisses pour desserrer l’étau habsbourgeois. La rivalité hargneuse entre les deux parties devint une véritable guerre, dite de Souabe, en 1499, menée par Maximilien empereur devenu aussi duc de Bourgogne. Ce conflit ravageur mit à mal la situation financière de l’évêque de Bâle qui, après un arrangement avec son chapitre prenant à sa charge ses dettes, dut se retirer en 1500 à Delémont, en résidence quasiment surveillée, pour ne plus occasionner de dépenses. Menacé par une épidémie de peste, il se réfugia à Porrentruy où la maladie le rattrapa.

  1. Johann Sebastian I,

(† Morschwiller 1587). 4 filles d’un premier mariage avec Marie Judith de Hohenfirst, puis 4 filles encore et 4 garçons du second mariage avec Suzanne de Rotberg. Seul héritier mâle des diverses branches de la famille à la mort de son père Johannes IV dit le Jeune, il se trouva à la tête de nombreux fiefs ou possessions foncières : Dornach et Morschwiller-le-Bas, fiefs éponymes, Illzach, Rixheim, Steinbrunn, Brunstatt, Dietwiller etc. Ces Ritterdörfer furent encadrés par la Régence d’Ensisheim mais administrés directement par leur seigneur, hors bailliages. Son pouvoir se trouva conforté par des fonctions politiques de conseiller à Ensisheim que la Régence accordait volontiers à ces Landsessen ou détenteurs de fiefs non autrichiens. Hans Sebastian semble avoir repris en main la gestion d’un certain nombre de fiefs comme Dornach par exemple. Il engagea la remise en état du château passablement délabré et n’eut de cesse de chasser les Mulhousiens qui exploitaient pâturages et forêts dont ils manquaient sur le ban de leur ville. Dans le contexte d’antagonismes entre Habsbourg et Suisses, il engagea beaucoup de procès devant la Régence pour retrouver le patrimoine familial. On comprend alors ses difficultés avec la ville de Mulhouse. Après sa requête, acceptée, de réactiver le droit de bourgeoisie de son père (1546) et la conduite de transactions forestières, il finit par se brouiller avec Mulhouse, ville passée à la Réforme. La famille assurait alors sa mémoire en se poursuivant en deux branches, les Dornach et les Morschwiller.

Lehr, L’Alsace noble, 1870, t. 3, p. 497 (passim) ; E. Meininger, Notice historique et généalogique sur la famille Zu Rhein, Mulhouse, 1888 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 1057-1062; Historisch-biographisches Lexikon der Schweiz…, Neuenburg, 1934, p. 766; R. Wackernagel, Geschichte der Stadt Basel, Register der Personen- und Ortsnamen, Basel, 1954, p. 66 (passim) ; G. Bischoff, Gouvernés et gouvernants en Haute Alsace à l’époque autrichienne, Strasbourg, 1982.

Odile Kammerer (2003)

  1. Johann Sébastian II,

seigneur de Dornach et Pfastatt, bailli de Pfastatt (★ 16.3.1608 † Dornach 19.6.1666). Fils de Jean Christophe (★ 1574 † Dornach 29.9.1629) et de Marie Ursule de Roggenbach, ? 8.1.1634 à Trêves Marie Madeleine Catherine de Koppenstein († 12.11.1683), fille de Frédéric Walrab de Koppenstein et d’Élisabeth de Steinkahlenfels. 12 enfants. Devint seigneur de Pfastatt à la mort de son père. Entre 1634 et 1640, les misères de la guerre de Trente ans vidèrent peu à peu les campagnes alsaciennes, Jean Sébastien II, abrité derrière les murs de la ville neutre de Mulhouse, eut un sort favorisé. Il eut des difficultés avec le chapitre collégial de Thann et l’abbaye de Lucelle à cause des biens dotaux de l’église de Dornach, mais il put réaliser des affaires commerciales avantageuses. La proximité de Pfastatt du village de Dornach, dont il était le seigneur, sa qualité de vassal de l’évêché de Bâle, lui valurent d’être choisi comme bailli de Pfastatt en 1640 au nom de Jean Henri d’Ostein, évêque de Bâle. Cette décision mécontenta la ville de Mulhouse. De nouvelles disputes se produisirent entre lui et l’abbaye de Lucelle. Il provoqua également la colère de ses nouveaux sujets de Pfastatt par ses exigences et ses brutalités. Le 24 octobre 1653, il prêta devant le Conseil souverain d’Alsace foi et hommage à la couronne de France pour conserver ses fiefs. Esprit disposé à la chicane, il était habile à défendre ses intérêts et à les étendre au détriment de ses voisins. À deux reprises, il provoqua en duel son voisin, Ernest Guillaume Pistorius, seigneur partiel de Richwiller. De 1641 à 1655, il administra la seigneurie de Pfastatt au nom du prince-évêque de Bâle, qui lui donna cette terre en ferme entre 1655 et 1658, puis comme propriétaire. L’évêque de Bâle lui vendit, le 2 avril 1658, le fief de Pfastatt qui, depuis lors, devint l’apanage de la branche aînée de la ligne de Dornach. Cette vente se fit pour la somme de 4000 florins ou 5000 livres bâloises, à condition du maintien du lien féodal. Après cette dernière victoire il fut frappé de maladie. Il laissa à sa nombreuse famille, huit enfants étaient encore vivants à la mort de leur père, une situation matérielle améliorée et un prestige accru.

Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 1060 ; Encyclopédie de l’Alsace, XII, p. 7845; E. Meininger, « Notice historique et généalogique sur la famille zu Rhein », Bulletin du Musée historique de Mulhouse, 1887, p. 37-98 ; Perrin J., Guerre, noblesse et société. Un seigneur alsacien au temps de la guerre de Trente ans : Jean-Sébastien II Zu Rhein, seigneur de Dornach et de Pfastatt (1608-1666), Strasbourg, 1974, 121 p.

  1. Renaud Guillaume,

capitaine (★ Dornach 29.9.1654 † 15.1.1704. Fils de 9. ∞ en 1684 Marie Sophie Sibylle de Reinach (★ Spechbach 9.3.1664 † 6.10.1720), fille de Guillaume Jacques de Reinach-Obersteinbrunn († 1685), grand-bailli de la ville et seigneurie de Thann, et de Marie Ursule de Rosenbach ; 12 enfants. Il prit du service dans l’armée française et fut, par la suite, capitaine au régiment d’Alsace. Il obtint, en héritage, la seigneurie de Dornach avec l’ancien manoir familial. À la fin du XVIIe siècle, il fit construire, sur l’emplacement de cet édifice, le château Zu Rhein, qui subsiste encore actuellement à Dornach. Avec Ses fils s’éteignit en 1769 la branche aînée des Zu Rhein de Dornach.

Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 1060-1061 ; R. Corprechot, « Le château Zu-Rhein à Mulhouse-Dornach », Horizons d’Alsace, 1973, n° 12, p. 7-8.

  1. Philippe Jacques I,

seigneur de Pfastatt (★ 1703 † Dornach 20.4.1772). Fils de Jean Meinrad Jacques zu Rhein (★ 10.1.1677 † Dornach 19.2.1729). ∞ 30.5.1764 Marie Thérèse Toussaint ; 8 enfants. Auteur de la branche cadette de Dornach, lieutenant-colonel au régiment de Waldner, il obtint sa retraite en 1762. Nommé chevalier de Saint-Louis en 1745.

Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 1061 ; Kindler von Knobloch, Oberbadisches Geschlechterbuch, III, p. 518.

  1. François Joseph Sébastien,

chambellan de l’électeur de Mayence (★ 27.4.1720 † Thann 13.3.1773). Fils de François Joseph Conrad Zu Rhein (★ 18.3.1688 † 8.4.1768). ∞ 23.8.1744 à Dornach, sa cousine Marie Ève Catherine Jeanne Zu Rhein (★ 10.8.1722 † Thann 9.8.1778), fille de François Conrad Christophe Zu Rhein, branche de Morschwiller (★ 23.7.1685 † Wurtzbourg 28.2.1723), et de Marie Ursule Reine de Reinach-Foussemagne. 4 enfants. Il paraît avoir eu le goût des spéculations financières et industrielles. Il fut l’un des associés de la première manufacture d’indiennes installée en 1762 au château de Wesserling, sous la raison sociale Sandherr ©, Courageot et Cie. En 1770, il eut un procès relatif à un prêt d’argent de 8000 livres, contracté le 26 juin 1766. Il en est question dans le Mémoire pour les Président, Conseillers & Assesseurs du Directoire Présidial de la Noblesse de la Basse-Alsace [sur la poursuite du juif Leyser de Niederhagenthal, contre MM. de Zu-Rhein et de Reichenstein], Colmar, 1770. Le 10 juillet 1761, il avait été immatriculé avec son père et son frère cadet dans la noblesse immédiate de la Basse-Alsace. Il habitait à Thann et était le dernier représentant de la branche de Morschwiller.

Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, M 38386 ; Bibliothèque municipale de Mulhouse, Bibl. Gérard 3391 ; Archives départementales du Haut-Rhin, E 1295 (28) ; Staatsbibliothek München, Codices Gallici, 375, p. 709-730 ; Archives départementales du Bas-Rhin, E 1293; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 1060; Kindler von Knobloch, Oberbadisches Geschlechterbuch, III, p. 520; Lehr, L’Alsace noble, 1870, III, p. 263; E. Pelzer, Der elsässische Adel im Spätfeudalismus. Tradition und Wandel einer regionalen Elite zwischem dem Westfälischen Frieden und der Révolution (1648-1790), Munich, 1990, p. 48.

  1. Didier Sébastien,

grand maréchal de l’évêché de Bâle (★ Pfastatt 11.9.1721 † Pfastatt 1.2.1793). ∞ I 4.10.1747 Marie Reine de Jestetten, chanoinesse résignée de Schaennis (★ 1722 † Porrentruy 16.4.1759), fille de François Guillaume de Jestetten et de Marie Anne Brümsi de Herblingen; 8 enfants, ∞ II 5.10.1763 à Durmenach Marie Anne Josèphe Reuttner de Weyl (★ Leimen 1.8.1743), fille de Joseph Antoine Célestin François Louis Reuttner de Weyl, seigneur de Lexhausen, et de Marie Victoire Claudine d’Eptingen-Neuwiller ; 7 enfants. Entra en 1740 au régiment de Languedoc en qualité de volontaire. Trois ans plus tard, il fut nommé lieutenant. Quittant l’armée par la suite, il devint grand maréchal de l’évêque de Bâle, poste qu’il occupa jusqu’en 1769. Les trois fils de Didier Sébastien émigrèrent pendant la Révolution et rejoignirent l’armée de Condé, puis moururent en 1796 et 1797.

Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 1061 ; Kindler von Knobloch, Oberbadisches Geschlechterbuch III, p. 519 ; E. Meininger, « Notice historique et généalogique sur la famille zu Rhein », Bulletin du Musée historique de Mulhouse, 1887, p. 88.

  1. Philippe Jacques II,

capitaine, (★ 1731 † Dornach 12.11.1776). Fils de 11. ∞ Madeleine Sophie d’Ocahan (★ 1736 † Dornach 7.1.1818), fille de Frédéric Charles d’Ocahan, seigneur de Bolsenheim, membre du directoire de la noblesse de la Basse-Alsace, et d’Amande Rose Félicie Pataski. 5 enfants. Il embrassa la carrière des armes très jeune et finit sa carrière avec le brevet de capitaine en second au régiment suisse d’Eptingen en 1762. Chevalier de Saint-Louis

Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 1061; Kindler von Knobloch, Oberbadisches Geschlechterbuch III, p. 518.

  1. Jean Sébastien,

co-seigneur de Dornach et de Pfastatt (★ Pfastatt 24.6.1740 † Dornach 2.8.1807).
Frère de 14. ∞ 18.4.1791 à Brunstatt, Anne Catherine Kirchhof (★ Morschwiller 14.9.1770 † Dornach 3.6.1835), son ancienne cuisinière, fille de Joseph Kirchhof et d’Anne Marie Ligibel ; 5 enfants. Il fut le dernier seigneur de Dornach, et parce qu’il adopta de suite les idées de la Révolution, ses concitoyens l’élurent capitaine de la garde nationale de Dornach. Ayant perdu ses biens considérés comme biens nationaux, il se fit cultivateur.

Archives départementales du Haut-Rhin, 2 E 223; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 1061; Kindler von Knobloch, Oberbadisches Geschlechterbuch III, p. 518; E. Pelzer, Der elsässische Adel im Spätfeudalismus. Tradition und Wandel einer regionalen Elite zwischem dem Westfälischen Frieden und der Révolution (1648-1790), Munich, 1990, p. 66-67.

  1. Guillaume Béat Joseph,

chanoine, magistrat (★ Dornach 12.9.1746 † Wurtzbourg 20.7.1773). Fils de 12. Depuis 1757, chanoine capitulaire de Wurtzbourg et juge au tribunal impérial de Franconie.

Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 1060; Kindler von Knobloch, Oberbadisches Geschlechterbuch III, p. 520 ; P. Hersche, Die deutschen Domkapitel im 17. und 18. Jahrhundert, t. l, Berne, 1984, p. 295.

  1. François Joseph Nicolas,

chambellan de l’électeur de Mayence (★ Morschwiller 15.10.1747 † Wurtzbourg
1785). Frère de 16. ∞ Marie Thérèse de Redwitz ; 2 fils. Capitaine au régiment d’Alsace, chambellan de l’électeur de Mayence, auteur de la branche de Bavière.

Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 1060 ; Lehr, L’Alsace noble, 1870,  III, p. 263.

  1. Fabien Sébastien,

employé (★ Dornach 27 ventôse an VIII = 18.3.1800 † Mulhouse 31.12.1886). Fils de 15. ∞ 1829 à Thann Marie Anne Strub (★ Mulhouse 1805 † Mulhouse 25.1.1868) ; 5 enfants. Il fut successivement sous-officier dans un escadron de chasseurs de l’Allier, instructeur de la garde nationale de Dornach, ouvrier chez Dollfus-Mieg et Cie, douanier, puis garde-barrière du nouveau chemin de fer de Mulhouse à Thann.

Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 1061 ; Kindler von Knobloch, Oberbadisches Geschlechterbuch III, p. 518.

  1. Jean Baptiste,

sellier, employé (★ Huningue 18.11.1833 † 1913). Fils de 18. ∞ I 12.1.1863 à Riedisheim Catherine Kiechel (★ Riedisheim 1840 † Mulhouse 16.7.1875) ; 5 enfants, ∞ II 14.4.1877 Catherine Greder (★ Mulhouse 14.10.1847 † 31.8.1879). ∞ III 2.8.1883 à Dornach Caroline Rüdtmann (★ Achkarren, Bade, 30.9.1831). Ancien sellier, il devint surveillant au retordage de l’établissement Dollfus-Mieg et Cie à Dornach, il fut le dernier représentant mâle de son nom en Alsace.

Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 1061.

Erich Pelzer (2003)