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ZAEPFFEL François Louis

Maréchal de camp, baron militaire (★ Strasbourg 4.8.1782 † Strasbourg 17.7.1865). Fils de Louis Zaeppfel ©. Célibataire. Engagé volontaire au 60e régiment d’Infanterie le 10 avril 1803, aspirant diplomatique attaché à la légation française de Toscane sous l’autorité du général Clarke ©, nommé sous-lieutenant en 1803, il fit la campagne de 1805 en Italie et participa à l’affaire de Caldiero et à la prise de Vérone. Le général Clarke, gouverneur d’Erfurt, puis de la Prusse, le demanda comme aide de camp le 4 octobre 1806. Capitaine en 1807, officier d’ordonnance de l’empereur en 1808, il participa à la bataille de Sommo-Sierra et à la prise de Madrid. Revenu en France, il fut présent à la bataille d’Eckmühl et à la prise de Ratisbonne, puis servit auprès du vice-roi d’Italie à la bataille de la Piave avant de retourner à la Grande Armée pour combattre à Essling et à Wagram où son cheval fut tué sous lui. Chef de bataillon au 23e régiment de ligne en 1809. Major du 56e régiment d’Infanterie en 1812, il fut blessé d’un coup de feu le 15 juin 1812 à Aranda, Espagne. Colonel, il servit en Saxe en 1813, commanda une brigade d’infanterie de la jeune Garde le 17 février 1814, enfonça un carré de 1000 Prussiens à la bataille de Vauchamps avec 80 tirailleurs de son régiment et 60 cuirassiers et les fit prisonniers avec leur colonel et leur drapeau.
Maréchal de camp le 3 juin 1815 et chargé d’organiser la défense de Paris, sa promotion fut annulée le 1er août 1815 après le retour de Louis XVIII et il fut replacé colonel de la Légion corse, fin 1815, puis commandant de la Légion de Saône-et-Loire en 1819 et mis en non-activité en 1820. Il reprit du service comme colonel du 15e régiment d’Infanterie légère en 1821 et fut nommé maréchal de camp le 30 juillet 1823. Il commanda alors une brigade d’infanterie et fit fonction d’inspecteur général d’infanterie en 1826. Mis en disponibilité le 1er janvier 1827, il reprit du service sous Louis Philippe. Il fit la campagne de Belgique de 1832, puis commanda les départements du Lot-et-Garonne et du Lot le 24 novembre 1837 et enfin le département du Haut- Rhin le 21 août 839. Admis à la retraite en 1848, il fut placé sur sa demande dans la 2e section (réserve) à compter du 1er janvier 1853. Chevalier de la Légion d’honneur le 1er août 1808, officier le 31 janvier 1813, commandeur le 9 janvier 1833 ; chevalier de Saint-Louis le 1er novembre 1814 ; commandeur de l’ordre de Léopold de Belgique ; chevalier de l’ordre impérial de la Réunion ; chevalier du Mérite civil de Bavière.

Service historique de l’armée de terre, Vincennes, dossier GB 2059/2 ; Archives municipales de Strasbourg, Fonds Hoffmann; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 1030-1031; Le Messager d’Alsace-Lorraine, 1910, p. 282 ; L. Kammerer, « Les liens du maréchal Clarke avec la famille Zaepffel », Cahier de la Société d’histoire et d’archéologie de Saverne et environs, n° 30/1960, p. 22-25 et 1964, p. 24 bis ; D. Labarre de Raillicourt, Les généraux des Cent-Jours et du Gouvernement provisoire, Paris, 1963 ; CNRS, Grands notables du Premier Empire – Bas-Rhin, 1984; Alphonse Halter, Dictionnaire biographique des maréchaux et généraux alsaciens et des maréchaux et généraux morts en Alsace de l’Ancien Régime à nos jours, Colmar, 1994, p. 334-335 ; R. Reiss, Clarke, maréchal et pair de France, Strasbourg, 1999.

René Reiss (2003)