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WURMSER Frédéric Louis Régnier

Maréchal de camp (★ Strasbourg, Saint-Nicolas, 1.7.1735 † Strasbourg 23.11.1826). Fils de Jacques Regnard de Wurmser, conseiller noble, et de Marie Bénigne Waldner de Freundstein. ∞ 1774 à Strasbourg Pauline Henriette Charlotte de Bernholdt ; 1 fille († 1.2.1851). Entra au service du régiment d’Alsace comme enseigne en 1744, puis enseigne au régiment Colonel-général avec rang de premier lieutenant et comme tel prit part au siège de Maastricht. Capitaine en second en 1753, aide-major en 1756 et capitaine à pied en 1759, il obtint, après la bataille de Clostercamp, la croix du Mérite militaire le 4 octobre 1760. Passé après la guerre de Sept ans au Royal-Suédois en 1766 puis nommé par commission lieutenant-colonel de son régiment. Colonel du régiment provincial de Colmar en 1771. Brigadier en 1780, colonel au régiment de Lamarck en 1788 et promu maréchal de camp le 22 octobre 1790. Attaché à la croix du Mérite supprimée le 7 Messidor an II (25 juin 1794). Il avait été élu 346e stettmeistre de Strasbourg le 19 avril  en remplacement de Charles Gustave de Falkenhayn, démissionnaire. Devenu suspect lors de la Révolution, il reçut l’ordre de s’éloigner de la frontière de 20 lieues en vertu d’un arrêté du maire de Strasbourg, Monnet ©. Dès le Consulat, il revint à Strasbourg et vivait sa retraite de maréchal de camp. À la Restauration, il obtint la croix de commandeur de l’ordre royal militaire du Mérite par brevet du 20 août 1817. Le 8 juillet 1822, il envoya un mémoire au ministre de l’Intérieur contenant les pertes en droits seigneuriaux et féodaux qu’il éprouva suite à la Révolution.

Archives historiques de l’Armée, 1ère série, dossier 3417 ; Alphonse Halter, Dictionnaire biographique des maréchaux et généraux alsaciens et des maréchaux et généraux morts en Alsace de l’Ancien Régime à nos jours, Colmar, 1994, p. 333-334.

† Alphonse Halter (2002)