Syndicaliste. Chef de train aux chemins de fer d’Alsace et de Lorraine, il fut l’un des fondateurs du Syndicat indépendant (c’est-à-dire chrétien) des cheminots d’Alsace et de Lorraine mosellane, à Schiltigheim le 20 décembre 1919. Secrétaire lors de l’assemblée générale des syndicalistes chrétiens le 10 janvier 1920 à Strasbourg. La présidence du Syndicat des cheminots, qui désapprouvait les mouvements de grève irréfléchis lui fut confiée le lendemain où furent adoptés les statuts et les objectifs du syndicat. Wolff joua un rôle important lors des grèves de février 1920, mais il fut de ceux qui parvinrent à décider la non-participation à celles du mois de mars. Il abandonna la présidence le 30 octobre 1920 au profit de François Schlaudecker.
1919-1920. Festschrift herausgegeben vom Unabhängigen Eisenbahner Verband von Elsass und Lothringen, Strasbourg, 1929 ; Maitron, dir., Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, 43,1993, p. 389.
† Jean-Pierre Kintz et Léon Strauss (2002)