Imprimeur, (PI) (★ Strasbourg 15.3.1559, Temple Neuf N 213). On connaît peu de choses de l’activité de N. Wiriot (fils) comme imprimeur. Il a sans doute appris le métier chez son père et on sait qu’il pratiqua aussi la reliure et l’enluminure.
On sait aussi qu’après l’acquisition de l’atelier d’imprimerie du père par Anton Bertram ©, N. Wiriot (fils) s’associa en 1607 avec l’imprimeur Conrad Scher (Chambre des Contrats, t. 70). Son dernier écrit imprimé connu date de 1621 : Tabulae diariae seu ephemerides solares perpetuae. Mais il est probable que la plupart des ouvrages signalés par M. Usher-Chrisman sous le nom de N. Wiriot et parus en 1583 ont déjà été imprimés par le fils, et sûrement les deux écrits qu’elle mentionne sous l’année 1584 (voir p. 74 et 288 de la bibliographie).
Signalons qu’une sœur, prénommée Marie, avait épousé le sellier Niclaus Walckherr (Livre de bourgeoisie II, 723), une autre prénommée Sarah était l’épouse de Christoffel Reim, marchand de verre, en 1585, et qu’une Margaretha, fille de N. Wiriot et de Anna NN, a été baptisée en 1568 (N132 f° 252).
L. Jouve, Les Wiriot et les Briot, artistes lorrains du XVIe et du XVIIe s., Paris, 1891 ; P. Heitz, K. A. Barack, Elsässische Büchermarken, Strasbourg, 1892, p. XXV-XXVI et pl. XLIII; F. Ritter, Histoire de l’imprimerie alsacienne aux XVe et XVIe s., Strasbourg, 1955, p. 616 {passim); M. Usher-Chrisman, Bibliography of Strasbourg Imprints, 1480-1599, New Haven, London, 1982, p. 418 (passim) ; J. Benzing, Die Buchdruckerdes 16. u. 17. Jh im deutschen Sprachgebiet, (2. verb. und erg. Aufl., Wiesbaden, 1982, p. 449 ; J. Rott, Investigationes historicae…, Strasbourg, 1986, II, p. 720 (passim).
Sources: Livre de bourgeoisie, t. 2, col. 533, 723, 543; Allmendzinsbuch, 1562, f° 138 r° (Série VII, 1445).
† François-Joseph Fuchs (2002)