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WEYERMULLER Frédéric

Poète religieux, (PI) (★ Niederbronn 21.9.1810 † Niederbronn 24.5.1877). Fils de Jean-Philippe Weyermuller, épicier, et d’Ève Zinsser. ∞ 6.2.1834 à Niederbronn Catherine Kayser, fille de Jean Jacques Kayser, vigneron à Mittelbergheim, et d’Esther Boeckel ; 4 enfants dont Théodore (★ 1851 † 1916), pasteur de Rothbach. Épicier à Niederbronn. Très actif dans sa paroisse, il fréquenta la Société évangélique-luthérienne pour la mission intérieure et extérieure du pasteur Horning ©. C’est dans ce contexte qu’il participa à la publication à Strasbourg d’un recueil de cantique en 1863. Il fut à l’origine de la création du journal périodique, le Friedensbote. Il est également l’auteur des paroles de nombreux cantiques, dont certains figurent encore aujourd’hui dans le recueil de l’Église de la confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine et de celle de Bade.

G. Kempf, « Der Harfner von Niederbronn », Almanach de l’Église évangélique luthérienne, 1955 et « Le grand prêtre laïc », ibidem, 1956 ; Bopp, Die evangelischen Geistlichen in Elsass-Lothringen, 1959, n° 5624 ; Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, L’Alsace, sous la dir. de B. Vogler, Paris, 1987, p. 462-463 (bibliographie) ; Evangelisches Gesangbuch, Karlsruhe-Strasbourg, 1995, n° 596 et 604 et notice ; M. Siegwald, « « Gottlob, dass ich lutherisch bin ». Vor 150 Jahren entstand die Lutherische Gesellschaft », Almanach évangélique luthérien, 1998, p. 37-47 (portrait, p. 41).

Paul Greissler (2002)