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WERNER Robert

Journaliste, (PI) (★ Strasbourg-Cronenbourg 30.11.1940). Fils de Marcel Werner, de Strasbourg, fondé de pouvoir d’entreprise, et de Lucie Marie Lamszus, de Strasbourg. Frère du compositeur Jean Jacques Werner ©. Études secondaires au lycée Kléber de Strasbourg et universitaires à l’École supérieure de journalisme de Paris (1958-1960). Après l’armée, il a œuvré à l’Agence France Presse, puis a été engagé en 1963 comme reporter, par le directeur Aeschelmann d’origine alsacienne, au quotidien Paris-Jour. Il y est devenu grand-reporter. Quittant la presse écrite, il est passé à la télévision en 1971. Il a couvert de grands événements à « 24 heures sur la 2 » : tremblements de terre (Frioul, Bucarest…), éruptions volcaniques (la Soufrière en Guadeloupe, la Fournaise à la Réunion…), détournements d’avions…. Il est devenu chef des informations générales en 1973 à « 24 heures sur la 1 ». Lorsque la chaîne est devenue TF1, il s’est tourné à nouveau vers le grand reportage couvrant les événements majeurs tout en ayant le soin d’évoquer le patrimoine de chaque région : Liban, guerre du Golfe, Mur de Berlin, implosion de l’URSS et marche vers l’indépendance des pays baltes. En 1990, il a été nommé chef de service « grands reporters» de la chaîne. En 1993, il a été promu rédacteur en chef adjoint à TF1 et trois ans plus tard rédacteur en chef ayant en charge « l’unité patrimoine» traitant de tous les aspects du patrimoine national, restaurations des monuments anciens, luttes pour la sauvegarde des châteaux et des villages en péril, mais aussi combat pour la survie du petit patrimoine non classé et non inscrit. Robert Werner est l’un des défenseurs du dialecte alsacien. Tout en travaillant à TF1, il a réalisé de nombreuses émissions dialectales entre 1984 et 1989 sur FR3 Alsace (Denk Frau ; Jetzt passe a mol uf ; S’owe portrait). Il est membre de la Commission du Vieux Paris et il fait partie du conseil éditorial de Saisons d’Alsace. Robert Werner a obtenu de nombreuses distinctions : Bretzel d’Or (promotion 1987), prix du Journaliste de la Demeure historique, grand prix spécial Rainier III de Monaco (festival international de télévision). Chevalier de la Légion d’honneur (2002). Officier des Arts et Lettres. Chevalier dans l’ordre national du Mérite.

Œuvres principales : Poèmes en direct ; Je suis une Winstub (traité de l’art de vivre strasbourgeois) ; Contes pour enfants ; La maîtresse des pins (nouvelle); Magie de Noël en Alsace, Strasbourg, 2000 (livre d’art).

Le Nouvel Alsacien du 29.3.1985.

† Jean-Pierre Kintz (2002)