Footballeur professionnel, dirigeant d’entreprise (★ Bischheim 29.4.1934). Fils d’Édouard Wendling et de Georgette Braun. ∞ I Marliese Lévy († 1982) ; 2 enfants, ∞ II Fabienne Koecher ; 1 enfant. Après des études menées à Strasbourg jusqu’au BEPC, il est devenu aussitôt employé de bureau. Comme joueur amateur au SC Schiltigheim, Jean Wendling a été sélectionné dans l’équipe d’Alsace des cadets avec laquelle il a remporté, comme capitaine, la coupe nationale des Ligues (1951), avant de se retrouver en équipe de France de la catégorie supérieure des juniors en 1952. Professionnel stagiaire au Racing Club de Strasbourg en 1952, il a été retenu dans l’équipe de France militaire championne du monde en 1953. Au cours de sa première année professionnelle, en 1954, il est entré dans l’équipe de France des espoirs. Entre 1957 et 1959, il a évolué au Toulouse FC et a gagné sa sélection en équipe de France B. Jean Wendling a atteint sa consécration au grand Stade de Reims entre 1959 et 1965 : deux fois champion de France, sélectionné en équipe de France A, désigné comme le meilleur arrière droit européen (1960). Il a arrêté prématurément sa carrière en 1965, après 26 sélections en équipe de France. À compter de 1965, il a été successivement représentant pour les articles de sport Kopa dans l’Est de la France, puis responsable de la promotion pour la France pour la même marque. En 1971, il a rejoint le puissant groupe ADIDAS dont il a gravi méthodiquement la hiérarchie: représentant, directeur commercial pour la France, directeur général adjoint, puis président directeur général du département textile (création et gestion de la production : 2000 salariés). En 1982, Jean Wendling a été nommé PDG du département Sarragan (Coq sportif, Arena, Façonnable Distribution: 1,6 milliard de chiffre d’affaires dans 42 pays). Il a quitté ADIDAS en 1989 après le décès du fondateur de l’entreprise, Horst Dassler. N’ayant nullement prévu son retour au milieu du football, Jean Wendling y revient cependant. Appelé aux fonctions de manager bénévole au Racing Club de Strasbourg, il en est devenu, comme d’autres, un éphémère président de 1993 à 1995.
P. Rudolf, Ces cigognes devenues des coqs, Schiltigheim, 1996.
Alfred Wahl (2002)
