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WEISS Alfred

Écrivain, (C) (★ Mulhouse 21.5.1867 † Sierentz 26.4.1954). Fils d’Eugène Weiss et de Marie Élisabeth Halm. ? Madeleine Lix. Attiré très jeune vers la musique, Weiss fut contraint par son père à suivre une carrière commerciale. Il travailla dans diverses entreprises industrielles de Mulhouse, avant d’y fonder avec son frère le magasin « Radio Weiss ». Il termina sa carrière professionnelle en qualité de chef de bureau des établissements Frey. Le 21 janvier 1899, il fit parti des membres-fondateurs de l’« Elsässer Theater Milhüse » (ETM). Il écrivit plusieurs comédies D’r Sous-Prefakt kummt, D’r Ernest in Vergangenheit, D’r ledig Ehemann, D’r Kneippkur, Nit g’spielt un doch g’spielt, qui, toutes, remportèrent un éclatant succès auprès du public. On lui doit en outre Fischlin, un drame musical et historique en trois actes, reprogrammé par le Théâtre alsacien mulhou- sien, en 1939, à l’occasion du 40e anniversaire. Il composa aussi de nombreux chœurs d’hommes, en grande partie sur des paroles de poètes alsaciens. En 1928, il se fit construire un pavillon à Riedisheim, où il reçut fréquemment ses amis du théâtre alsacien. La maison fut surnommée le « Petit Tonkin » car l’un des acteurs du théâtre y avait fait son service militaire. Elle donna plus tard son nom à la rue. Weiss pratiqua beaucoup la marche dans ses jeunes années et fonda avec son frère Camille les « Vosges-Trotters » dont le chalet fut inauguré en 1911. Il se rendit sur un grand-bi, en 1889, de Mulhouse à Paris, en quatre jours et demi. Sous l’annexion de fait, il détruisit une grande partie de son œuvre témoignant de ses sentiments francophiles. De 1940 à 1944, il cultiva son jardin, en réalisant des croisements de dahlias et se passions pour l’astronomie.

R. Muller, « Riedisheim, histoires de rues », L’Alsace du 15.8.1999, édi- tion de Mulhouse ; Riedisheim, site – peuplement – histoire, ouvrage collectif, 1997.

Gabrielle Claerr-Stamm (2002)