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WEIL René Léon

Contrôleur général, (I) (★ Strasbourg 2.7.1854 † Le Chesnay, Yvelines, 12.8.1924). Fils de Heymann Weil, négociant, et d’Ernestine Nathan Cahen. ∞ 19.9.1882 à Versailles Rachel Seurette Berthe Cahen, fille d’Eugène Nathan Cahen, intendant au 7e corps d’armée, et de Mathilde Sarah Rodriguez. En 1872, il fut reçu à  l’École polytechnique et passa deux ans plus tard à l’École d’application de Fontainebleau. En octobre 1876, il fut nommé lieutenant d’artillerie et affecté au 4e régiment à Besançon. Admis en 1878 à l’École supérieure de Guerre, il fut alors détaché à titre provisoire et spécial au 5e bureau de l’état-major général du ministère de la Guerre. Il servit en Algérie de janvier à juin 1881. Affecté ensuite successivement à Bourges, Vincennes, Paris, en Algérie (1884-1886) et à Auch. En juin 1902, il fut promu au grade de contrôleur général de 2e classe (grade
de général de brigade) et, en octobre 1907, au grade de contrôleur général de 1ère classe (grade de général de division). Il passa au cadre de réserve le 12 avril 1917, en vertu de la loi du 10 avril de la même année, abaissant la limite d’âge des officiers généraux et assimilés. Chevalier (1888), officier (1900), commandeur de la Légion d’honneur (1912).

Archives historiques de l’Armée, généraux assimilés, dossier 132 ; Archives municipales de Strasbourg, Fonds Hoffmann ; Jouve, Les Alsaciens-Lorrains, Dictionnaire, annuaire et album, II, 1898 ; Alphonse Halter, Dictionnaire biographique des maréchaux et généraux alsaciens et des maréchaux et généraux morts en Alsace de l’Ancien Régime à nos jours, Colmar, 1994, p. 324 (sous Weill).

Jean Daltroff (2002)