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WEIL Isidore

Grand rabbin du Haut-Rhin, (I) (★ Wintzenheim 19.7.1838 d. Berne 1927). Fils de Samuel Weil, instituteur hébraïque. Il fréquenta d’abord l’école rabbinique de Colmar, fondée en 1854 par le grand rabbin Salomon Klein, puis, en 1856, celle de Metz où il eut comme condisciples les futurs grands rabbins Zadok Kahn et Isidore Loeb. Tous trois vinrent au Séminaire rabbinique de Paris en 1859. Diplôme de rabbin en 1862. Premier poste de rabbin à Hattstatt. La défaite de la France en 1871 entraîna la démission du grand rabbin de Colmar Isaac Lévy ©, qui alla habiter à Paris, le poste vacant fut proposé à Weil qui l’occupa pendant 50 ans (1873-1914). Il s’accommoda tant bien que mal de l’annexion de l’Alsace et continua à faire ses sermons en français, malgré les interventions répétées du Kreisdirektor. Mais, lorsqu’en 1914 l’Allemagne déclara la guerre, il prit un congé et se rendit en Suisse, d’où il adressa sa démission au Consistoire. Membre fondateur, en 1911, du « Verein der Liberalen Rabbiner in Elsass-Lothringen » avec les rabbins Dreyfus de Sarreguemines, Grinsburger de Guebwiller et Benjamin Meyer de Thann.

On connaît de lui de nombreuses publications parues dans les Archives israélites, l’Univers israélite, la Revue des études juives. La principale semble être La philosophie religieuse de Levi ben Gerson (1868). Quelques autres titres ; Sur le calendrier juif ; Histoire des diverses formes de l’adoration divine chez les israélites, L’Antonin du Talmud et du Midrash ; Le livre de Ben Sira ; Le Kaddish ; Les sept semaines de l’Omer ; Droit ecclésiastique en Alsace ; Choix de fables talmudiques ; Les sauterelles ; La caractéristique d’Israël.

Robert Weyl (2002)