Diplomate, homme de lettres, (Pr) (★ Rome 28.2.1913 † Strasbourg 5.2.1991). Fils de Tommaso Vicari, artiste-peintre et sculpteur, et d’Ania Giraldi. Diplômé de l’Université de Rome (Sciences politiques), ∞ 10.2.1945 à Teissoli Maria Tiné (1914-1982) ; 2 enfants. Il se destina à la carrière d’administrateur de colonies et fut nommé à Tripoli, Libye, où il resta jusqu’à la fin de la guerre. Il entra alors au ministère des Affaires étrangères. Membre de plusieurs délégations lors d’accords internationaux. Membre du conseil d’administration de la Foire d’Outremer de Naples. Chargé de plusieurs missions à l’étranger. Nommé consul à Mulhouse (1964), puis consul général à Metz (1974-1978) avec juridiction sur tout l’Est de la France. Il termina sa carrière comme ministre plénipotentiaire de première classe. Retiré en 1978 à
Strasbourg, il se fixa à Colmar en 1985. Collaborateur de plusieurs revues et journaux italiens, français, belges et argentins. Auteur de centaines d’articles dont une quarantaine sur l’Alsace. Membre du comité de l’Académie d’Alsace, il y déploya une féconde activité. Membre de la Société des écrivains d’Alsace et de Lorraine. Grand officier de l’ordre du Mérite de la République italienne; chevalier de la Légion d’honneur.
Auteur de Elementi di teoretica dell’emigrazio, Rome, 1957 ; La solitudine e il silenzio, Reggio di Calabria, 1966 ; La tortura ieri, oggia, Milan, 1980 ; L’Alsazia nelle storia délia sua letteratura, Rome, 1980 ; Histoire de la littérature en Alsace, Strasbourg, 1985 ; Il cavalière sociliano (légendes et contes), Rome, 1990.
Dossier de presse, comptes-rendus dans des journaux italiens et dans Saisons d’Alsace ; In memoriam Eros Vicari dans : Ecrivain d’Alsace, de Lorraine et du Territoire de Belfort, 1994, et Annales de l’Académie d’Alsace, 1995.
† Raymond Oberlé (2002)
