Avocat, puis pasteur, (PI) (★ Mayence, alors département du Mont-Tonnerre, 26 ventôse an XI = 17.3.1803 † Strasbourg 19.10.1854). Fils d’Edmond Verny ©. ∞ 15.3.1831 à Colmar Marie Ursule Gschaedler (★ Colmar 10.2.1809 † ?), fille de Jean Gschaedler, propriétaire, et d’Ursule Beisbarth. Après des études de droit à la Faculté de Strasbourg, il fut reçu avocat stagiaire au barreau de Colmar en 1824, puis avocat à la Cour royale en 1825. Il entra à la même époque au sein de la loge « la Parfaite Harmonie » de Mulhouse. Verny quitta le barreau en 1828 pour entreprendre des études de théologie protestante. Nommé directeur du collège de Mulhouse en 1830, il resta en fonctions jusqu’en 1836, puis, ayant obtenu son diplôme de théologie, devint l’aumônier de la princesse de Mecklembourg. Enfin, en 1838, il fut nommé pasteur de la paroisse luthérienne de Paris, où il fut un prédicateur renommé. Candidat du Comité protestant du Bas-Rhin aux élections nationales en 1848 et 1849. Verny décéda lors d’un séjour à Strasbourg, alors qu’il prononçait un prêche à l’église Saint-Thomas. Plusieurs de ses sermons ont été publiés après sa mort.
Archives municipales de Colmar, état-civil (mariage) ; Letzte Predigt des Predigers Verny, Berlin, 1855 ; E. Robert, Sermons par Édouard Verny. précédés d’une notice biographique, Paris, 1861 ; E. Klenck, La Parfaite Harmonie 1809-1867, Mulhouse, 1867, p. 166 ; F.-J. Heitz, Deux registres de délibérations du barreau de Colmar, s.d. 1932, p. 202 et 204 ; H. Strohl, Le protestantisme en Alsace, Strasbourg, 1950 ; Bopp, Die evangelischen Geistlichen in Elsass-Lothringen, 1959, p. 559 ; Igersheim II, p. 112, 160 ; A. Encrevé, L’expérience et la foi. Pensée et vie religieuse des huguenots au XIXe siècle, Genève, 2001.
Jean-Marie Schmitt (2002)