Artiste peintre, (I) (★ Blotzheim 24.5.1829 d. Paris 24.2.1884). Fils d’Abraham Ulmann, peintre, et de Brigitte Meyer. ∞ Eulalie Dreyfus. Après avoir fréquenté l’école des Beaux-Arts à Paris où il fut l’élève de Drolling © et de Picot, Ulmann obtint le premier prix de Rome en 1859 pour son tableau Coriolan chez Tullius. Ulmann resta fidèle, pendant toute sa carrière, à l’éducation classique reçue pendant sa jeunesse. Ses tableaux attestent une prédilection pour la représentation du corps humain. Sa toile, Sylla et Marius, exposée au Salon de 1866, prit place au palais du Luxembourg. En 1868, Ulmann fut chargé de la décoration de la Cour de cassation et du plafond de la salle du conseil de la Cour d’assises représentant L’Équité dévoilant le crime (aujourd’hui disparu, la salle ayant brûlé pendant la Commune). Ses principales œuvres sont Le retour de Tobie (1856), conservé à Philadelphie, La résurrection de Lazare (1857), La défaite (1864) au musée de Colmar, L’éducation alsacienne (1874), Le remords de Caïn (1875). Chevalier de la Légion d’honneur (1872).
Gazette des Beaux-Arts n° 4, 1859, p. 122, 11, 1861, p. 465, 13, 1862, p. 478, 16, 1864, p. 512, 22, 1867, p. 528 et s., 25, 1868, p. 521 et s. ; E. Muntz, « Les artistes alsaciens contemporains et les arts en Alsace », Revue d’Alsace, 1869, p. 220, 270-271 ; R. Ménard, L’art en Alsace-Lorraine, 1876, p. 203-206 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 902 ; Musées de la Ville de Strasbourg c. r., 1919-1921, 1922, p. 6 ; Thieme-Becker, Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, t. 33, 1939, p. 556-557 (avec bibliographie) ; François Lotz (en collabor. avec J. Fuchs, L. Kieffer, R. Metz), Artistes-peintres alsaciens de jadis et de naguère 1880-1982, Kaysersberg, Éditions Printek, 1987, p. 329 ; Bauer-Carpentier, Répertoire des artistes d’Alsace des dix-neuvième et vingtième siècles, Peintres-sculpteurs-graveurs-dessinateurs, Strasbourg, p. 376.
† François-Joseph Fuchs (2001)