Ingénieur militaire, (C) (★ Clermont-Ferrand 21.4.1741 † Grenoble 10.10.1828). Fils de Bernard Tournadre, avocat en Parlement, et de Marguerite Tiolier. ∞ 9.1.1774 Bonne Françoise Élisabeth de Laidet. Élève lieutenant en second à l’École du génie de Mézières en 1761, il en sortit ingénieur ordinaire (lieutenant en premier) dans le corps du génie en 1763. Capitaine en 1772, puis lieutenant-colonel en 1791, il servit à l’armée des Alpes comme commandant du génie à Briançon (1792-1794). Promu chef de brigade en 1794, il fut employé comme directeur des fortifications à Strasbourg et participa à ce titre aux opérations sur le Rhin. Tournadre intervint notamment en 1795 dans la mise en état de défense du poste de Drusenheim, chargé de faciliter la retraite de nos troupes dans le cas où elles seraient obligées d’abandonner les lignes de la Lauter. Nommé directeur des fortifications à Nice en 1797, puis à Grenoble le 26 décembre 1797. Il fut admis à la retraite le 14 juin 1805. Promu 12 ans plus tard au grade de maréchal de camp, le 13 août 1817. Chevalier de Saint-Louis (1789), chevalier (11 décembre 1803), puis officier de la Légion
d’honneur (14 juin 1804).
Quintin, Dictionnaire des colonels de Napoléon, Paris, 1999.
† Jean-Paul Bailliard (2001)