Magistrat, (C) (★ Colmar 6.7.1746 † Colmar 9.4.1818). Fils de Jean François Antoine Tissot, conseiller secrétaire du roi en la chancellerie au Conseil souverain d’Alsace, et d’Anne Ursule Richard. ∞ I Marie Barbe Pronsal. ∞ II Odile Joachim. Sous l’Ancien Régime, il porta le titre d’écuyer du fait de l’entrée de son père dans la noblesse de robe et signa avec la particule jusqu’à la Révolution. À l’issue de ses études de droit à Strasbourg, il devint avocat au Conseil souverain d’Alsace à Colmar, où il semble avoir adhéré peu avant la Révolution à la loge de la Concorde. Nommé commissaire du gouvernement à Mayence, il y exerça en l’an VIII les fonctions d’accusateur public près le tribunal criminel du département du Mont-Tonnerre, puis fut durant tout l’Empire le procureur général de la Cour de justice criminelle. Il était en outre affilié dès l’an XII à la loge des Amis réunis de Mayence, et fut élu au conseil d’arrondissement de cette ville en 1812. Il revint dans sa ville natale en 1814, ayant été nommé conseiller à la Cour royale de Colmar, mais quitta la magistrature en 1816.
Knod, Die alten Matrikeln der Universität Strassburg, 1621 bis 1793, p. 350 ; CNRS, Grands notables du Premier Empire – Haut-Rhin, 1978, p. 91 (date de naissance erronée).
Jean-Marie Schmitt (2001)
