Général, (PI) (★ Strasbourg 26.10.1834 † Paris, VIe, 20.10.1904, inhumé au cimetière du Père Lachaise le 22 octobre 1904). Fils de Frédéric Émile Strohl, commis négociant, et de Frédérique Clémentine Büchel ; 1 fils. ∞ 14.5.1872 à Paris Marguerite Cary (★ Fontenay-le-Comte, Vendée, 7.6.1852), fille de Stanislas Cary, conducteur des Ponts et Chaussées, et d’Alphonsine Cary. Parlait les langues allemande et arabe. Engagé volontaire à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1853. Il servit en Algérie de 1855 à 1870, notamment au bureau des Affaires arabes. En novembre 1870, rentra en France pour prendre part à la guerre contre l’Allemagne. Capitaine commandant au corps des Éclaireurs algériens, créé le 19 octobre 1870 dans chacune des trois provinces d’Algérie, qui se distingua lors de ce conflit. En juin 1871, il retourna au Service des affaires arabes, à l’État-Major général à Alger, nommé chef de la section des Affaires indigènes en 1879. Affecté au 65e régiment d’Infanterie. Promu colonel en 1883 au 50e RI à Périgueux. Promu général de brigade en 1888 et commandant la 41e brigade d’infanterie à Nantes. Général de division en 1894 ; il prit le commandement de la 2e division d’infanterie du 1er corps d’armée à Arras. Commandeur de la Légion d’honneur en 1896. Médaille coloniale (Algérie) ; commandeur de l’ordre tunisien du Nicham Iftikar.
Service historique de l’armée de terre, Vincennes, dossier N° GD/3-197 ; A. Durand, Historique du 3e Régiment de Spahis, 1892 ; Dictionnaire des Alsaciens-Lorrains, II, Paris, 1898 ; Journal d’Alsace-Lorraine du 24.10.1904 ; Le Messager d’Alsace-Lorraine du 29.10.1904 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 843 ; Alphonse Halter, Dictionnaire biographique des maréchaux et généraux alsaciens et des maréchaux et généraux morts en Alsace de l’Ancien Régime à nos jours, Colmar, 1994, p. 306.
Yves Bonnel (2000)
