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STRICKER Gustave Théodore

Pasteur, poète, (PI, puis Pr) (★ Strasbourg 7.12.1807 † Strasbourg 28.8.1875). Fils de Philippe Jacques Stricker, passementier, et de Marie Salomé Schuler. ∞ 14.7.1835 à Sainte-Marie-aux-Mines Caroline Rouvé. Études de théologie à Strasbourg de 1823 à 1830, ordonné la même année. Précepteur dans la famille Schlumberger à Guebwiller (1830-1832), vicaire à Sainte-Marie-aux-Mines (1833-1835) ; pasteur au Hohwald (1835-1840) en même temps qu’instituteur jusqu’en 1838, puis à Cleebourg (1840-1842) et Hunspach (1842-1875). Mort du typhus.

Auteur de cantiques et de recueils de poésies, il fonda en 1863 le périodique religieux Das evangelische Sonntagsblatt et joua un rôle décisif dans la création en 1876, réalisée après sa mort, de l’Institut médico-pédagogique (alors appelé Asile pour idiots) du Sonnenhof, à Bischwiller, pour handicapés mentaux. Il fut continué dans cette œuvre sociale jusqu’en 1916 par son fils Gustave, commerçant à Mulhouse. Entre autres publications, citons Principes du christianisme relativement au devoir de célébrer des jours de fêtes, Strasbourg, 1830 (thèse de baccalauréat en théologie) ; Vom Herzen zum Herzen, Strasbourg, 1859 ; Eine Handvoll Blumen auf den Lebensweg gestreut, Wissembourg, 1860 ; Introduction analytique à la première épître de saint Jean, Strasbourg, 1862 (thèse).

Bopp, Die evangelischen Geistlichen in Elsass-Lothringen, 1959, n° 5124, p. 535-536, avec bibliographie ; Encyclopédie de l’Alsace, XII, p. 6935.

Christian Wolff (2000)