Général de division de cavalerie (★ Neustat, Palatinat, 14.5.1774 † à l’attaque de Mondovi, armée d’Italie, 22.4.1796). Fils de Paul Henri Stengel et de Marie-Anne Fischer. Lieutenant aux Gardes palatines en 1758. Entra au service de la France comme sous-lieutenant au régiment d’infanterie d’Alsace le 13 février 1760. Capitaine commandant au régiment de Chamborant-hussards, le 11 mai 1769, à l’époque de la guerre d’indépendance d’Amérique. Chef d’escadron le 20 mai 1788 au 2e régiment de hussards (ex-Chamborant). Colonel du 9e régiment de Dragons le 13 avril 1792, puis du 1er régiment de Hussards le 16 mars 1792. Maréchal de camp le 13 septembre 1792. Contribua à la victoire de Valmy (20 septembre 1792) à la tête de l’aile gauche de l’armée du général Kellermann ©. Suspendu de ses fonctions par le Tribunal révolutionnaire, Stengel prit sa retraite le 18 janvier 1795. Réintégré dans ses fonctions de général de brigade le 1er mars 1795, il fut choisi par Bonaparte pour commander la cavalerie de l’armée d’Italie. Général de division le 13 juin 1795. Chevalier de l’ordre de Saint-Louis le 9 novembre 1785. Son nom est inscrit au côté sud de l’Arc de triomphe de l’Étoile, à Paris.
Service historique de l’armée de terre, Vincennes ; Archives municipales de Strasbourg, Fonds Hoffmann ; J. Wirth, Les gloires militaires de l’Alsace, p. 125 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 826.
Yves Bonnel (2000)