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STAEDEL (STEDEL)

Famille représentative de la haute bourgeoisie strasbourgeoise des XVIe et XVIIe siècles. Originaires d’Ulm (Wurt.) et non de Marlenheim comme on peut parfois le lire, les Staedel s’établirent à Strasbourg vers la fin du XVe siècle. L’apogée de leur influence politique et économique se situe au XVIIe siecle. Ils exerçaient alors les charges politiques les plus éminentes comme membres du Sénat, des XXI, XIII et XV. Aucun autre lignage n’a fourni autant d’ammeistres : en un sieècle, cinq d’entre eux revétirent seize fois la plus haute magistrature de la cité. L’ascension sociale des Staedel est à la fois la conséquence d’une politique matrimoniale en milieu dirigeant et d’une politique artisanale et économique couronnée de succès : les uns s’adonnèrent au métier d’orfèvre, d’imprimeur et de libraire, les autres au négoce (un des enfants de Christophe Staedel et d’Anna Bertsch (mariage en 1497) est dit séjourné in India und anderen fer­nen Landen depuis 28 ans (KS 1083f° 11v°), allié à la pratique d’une politique foncière avi­sée en ville et à la campagne environnante. Deux d’entre eux, particulièrement passionnés pour l’histoire de leur cité, ont rédigé deux chroniques ; la première en quatre volumes, dont l’auteur serait, selon P. Fritsch, prénommé Johann, tandis que R. Reuss, se référant à Aufschlager et à Strobel, pense qu’il s’appelle Josias ; la seconde, en un volume, aurait été rédigée par Christophe Staedel, selon R. Reuss vers 1660. Précisons simplement que le premier des quatre volumes de la première chronique est conservé à la Bibliothèque nationale et univer­sitaire de Strasbourg depuis 1967, sous la cote Ms 5464. Il contient de nombreuses illustrations en couleurs : les armoiries des évêques de Strasbourg, de la Haute et de la Basse Alsace (p. 19), une vue panoramique de Strasbourg de 1597, de nombreux personnages en costumes d’époque (p. 967, 989, 992 et 1026 entre autres). Les trois autres volumes se trouvent au Musée historique depuis 1930. Paul Fritsch en a publié des extraits en 1934. L’autre chro­nique, en un volume, conservée àla Bibliothèque municipale sous la cote Ms 630 est attribuée par R. Reuss à Christophe Staedel (1611-1672). Elle aussi mériterait d’être publiée au moins en extraits. Signalons encore que les Staedel, persuadés des avantages de la connais­sance de la langue française, avaient l’habitude d’envoyer les plus doués de leurs enfants — 13 d‘entre eux firent des études universitaires entre 1632 et 1777 — faire des séjours ç l’étran­ger, en France plus particulièrement, après l’achévement de leurs études secondaires au Gymnase.

  1. Christoph,

ammeistre, (PI) (? Strasbourg 31.3.1560 † 23.3.1624). Fils de Christoph Staedel, membre du Conseil des XV àpartir de 1578, et de Barbara Kroschweiler, fille de Martin Kroschweiler, orfèvre. ? I 28.5.1582 (M 107, p. 62) Maria Jacobea Geiger, fille de David Geiger, membre du Conseil des XV, et de Catharina Fuchs, fille de Johann Baptist Fuchs, médecin ; 10 enfants dont 6 garçons et 4 filles, ? II 9.5.1598 (M 51, p. 42) Agnes von Turckheim, fille de Claus von Turckheim, membre du Conseil des XIII, et d’Agnes Rietsch et veuve de Daniel Wencker ©, membre du Conseil des XIII. Après des études secondaires au Gymnase, Staedel partit en voyage en Allemagne, en France et en Italie. Après son retour à Strasbourg, il fut élu échevin en 1585, membre des XV en 1593, membre des XIII en 1596 (successeur de Niclaus v. Tuérckheim), ammeistre en 1598, 1604, 1610 et 1616. Il fut administrateur de la Chartreuse, de l’abbaye Saint-Étienne et de l’hos­pice des pauvres passants. À plusieurs reprises, il fut chargé de missions diploma­tiques auprés de l’administration de l’évêché àMolsheim (1600), à la diète de Spire, la même année, à Worms en 1601, 1602 et 1606, à Fribourg en Brisgau en 1611.

  1. Christoph,

ammeistre, négociant, (PI) (? Strasbourg 11.3.1585 † 15.7.1636). Fils de Christoph Staedel © et de Maria Jacobea Geiger. ? I 27.10.1607 à Strasbourg (M 108 p. 199) Salome Stoeffel ou Stoeffler († 11.8.1631), fille de Matthias Stoeffel, membre du Conseil des XIII ; 7 enfants. ? II 13.8.1632 à Strasbourg (M 109 p. 313) Maria Salome Baumgartner, fille de Fleinrich Baumgartner., ammeistre, et veuve d’Anton Cuvelier, négociant. Après avoir fréquenté le Gymnase et appris la langue fran­çaise, il se rendit, à partir de 1604 à Nancy, puis à Paris où il séjourna deux ans et demi. Par la suite, il voyagea en Angleterre, Écosse, Belgique et Allemagne. De retour à Strasbourg, il se maria et devint membre de la tribu de la Lanterne; en 1611, on l’élut échevin et il occupa plusieurs charges et fonctions : admi­nistrateur de Saint-Marc (1615), assesseur au Petit Sénat (1617), triumvir de la Tour au Pfennigs (1622), assesseur au Grand Sénat (1625), membre du Conseil des XV (1626) administra­teur de Saint-Nicolas-aux-Ondes (1626), préposé de la tribu des Tailleurs (1627), membre des XIII (1628), ammeistre en 1630 et 1636. En 1634, il représenta Strasbourg à la réunion évangélique de Francfort. D’après l’inventaire dressé après le décès de sa première épouse († 1631), la for­tune du ménage s’élevait à 14 325 livres (J. Hatt, p. 228 ; J.-P. Kintz, p. 426). Ils possé­daient deux maisons rue des Juifs, estimées à2000 livres, un moulin à Achenheim et étaient copropriétaires d’un moulin à poudre pour un tiers (Kintz, p. 437).

  1. Tobias,

ammeistre et apothicaire, (PI) (? Strasbourg 18.9.1590 † début février 1648). Fils de Christoph Christoph Staedel ©. ? I 18.2.1622 (M 109, p. 128) Catharina Glaser, fille de Philipp Glaser, professeur de droit. ? II date inconnue, Kunigund Held, fille de Friedrich Held, ammeistre en 1619. Après des études secon­daires au Gymnase, Staedel voyagea à partir de 1610 en France, en Angleterre, en Belgique et en Allemagne où il visita plus particulièrement les villes de la Hanse ; il termina son périple par l’Italie en 1613. Ainsi formé aux tâches poli­tiques, diplomatiques et économiques, il revint àStrasbourg où il fut élu échevin en 1616, membre du Conseil des XV en 1630, membre des XIII en 1636, enfin ammeistre en 1637 et en 1643. Il cumula en outre les fonctions d’admi­nistrateur de Saint-Marc, de l’Orphelinat, de l’Hospice des pauvres passants (Elendenherberge), des foires et des incendies ; il fut membre du tribunal matrimonial et un cer­tain temps bailli (Landherr) de Herrenstein.

Archives municipales de Strasbourg, Notariat Ursinus, liasse 811.

  1. Christoph,

ammeistre et négociant, (PI) (? Strasbourg 19.12.1611 † 16.8.1672). Fils de Christoph Staedel 2 © et de Salome Stoeffel. ? I 16.4.1632 à Strasbourg Barbara Meyer († 10.9.1640), fille de Johann Jacob Meyer, négociant et membre du Grand Sénat (M 109, f° 309) ; 5 enfants. ? II 26.3.1644 (M 109, p. 473) à Strasbourg Margaretha Bex, fille de Peter Bex, négociant; 2 enfants: Daniel et Tobias. Après des études au Gymnase, Staedel se rendit en 1627 à  Metz chez Joseph Jassoy pour apprendre le français, puis à Sedan chez le négociant Jean Baron où il s’initia au commerce. Par la suite, il visita successivement Reims, Paris, Orléans, Lyon, Blois, Saumur et Angers. Après ce séjour d’environ trois ans en France, il revint à Strasbourg en 1630, mais repartit pour l’Allemagne, entre autres à Francfort et Nuremberg. Après son mariage en 1632, il s’inscrivit à la tribu des Tailleurs et devint membre du tribunal corporatif en 1636. En 1640, il fut élu échevin, puis membre du Conseil en 1643. En 1649, on le trouve membre des XXI, puis membre des XIII à partir de 1656. À trois reprises, en 1655, 1661 et 1667, il remplit les fonctions d’ammeistre. Parallèlement, il cumula les charges d’administrateur du bégui­nage zu Innenheim (1650), de bailli de Herrenstein, puis de Marlenheim (1653), préposé de l’approvisionnement en sel et de l’ad­ministration des affaires pharmaceutiques (1654), préposé des fortifications (1657), asses­seur au tribunal matrimonial (1658). À partir de 1659, il présida le service des archives et admi­nistra la Chartreuse. Vers la même époque, il était chef du service de police et des mœurs. En 1669, on le trouve préposé de l’arsenal. Staedel possédait entre autres une maison d’habitation rue des Tonneliers, des propriétés à la Robertsau et à la campagne environnante. Son demi-frère Tobias († 1670), négociant, possé­dait également de nombreux bâtiments, entre autres, une maison dite zum Barth, rue de la Râpe, d’autres maisons rue du Fossé des Tailleurs, Grand’Rue, rue des Cordonniers, rue de l’Échasse et près du Fronhof (Registre des communaux VII, 1461, f° 283, 375 ; KS 533, f° 288 ;544, f° 499 et 546 ;545, f °239).

  1. Josias,

libraire, imprimeur, homme politique, (PI) (? Strasbourg 25.9.1627 † Strasbourg 22.5.1700 ; inhumé au cimetière Sainte-Hélène). Fils de Tobias Staedel († 12.4.1632), commerçant, et de Catherine Glaser qui se remaria le 25.8.1635 avec Johann Philipp Mülb, libraire. ? I 22.6.1649 à Strasbourg Anna Magdalena Huber († 8.1.1663), fille de Johann Georg Huber, mar­chand à Schaffhouse, Suisse, et de Barbara Bitto ; 6 enfants dont Johann Wilhelm © 7 . ? II 26.1.1664 à Strasbourg Barbara Luck († 11.4.1691), fille de Johann Jacob Luck, bailli de Staufenberg, Bade, et d’Ursula Elps, veuve de Friedrich Spoor, libraire, sans enfant. Élève du Gymnase de 1632 à 1641. En 1642 son beau-père confia Staedel en apprentissage à Johann David Zünner, libraire à Francfort, puis, l’année sui­vante, au libraire Ludwig Koenig à Bâle. En 1645, Staedel revint temporairement à Strasbourg pour s’occuper avec son beau-père de l’entre­prise familiale. Dès cette époque Staedel fréquenta soit seul, soit avec son beau-père, les foires de Francfort. Le 28 février 1648, il devint membre de la tribu de l’Échasse dont il fut élu maître en 1663. La même année il entreprit un voyage en Allemagne et en Hollande. Après un bref détour en Angleterre, suite à une tempète, il vint en France et gagna Paris par Dieppe et Rouen. À Paris, il séjourna chez Peter Mülb, frère de son beau-père : il visita entre autres Saint-Cloud, Saint-Denis, Rueil, Saint-Germain et le bois de Vincennes. Il y resta jusqu’en hiver 1648. Puis il revint à Strasbourg via Langres, la Bourgogne et le Sundgau. Il projeta de faire un voyage en Italie, mais dut y renoncer à cause des affaires familiales. Il pratiqua désormais avec succès le commerce des livres en fréquentant avec assi­duité, pas moins de 60 fois, les foires de Francfort. En 1652, il obtint le privilège d’impri­meur de l’Académie et le 27 novembre 1669 le privi­lège d’imprimer les manuels et les ouvrages uti­lisés au Gymnase (Archives du Chapitre de Saint-Thomas, déposées aux Archives municipales de Strasbourg 333). De 1667 à 1670, il exerça les fonctions de triumvir de la Tour aux Pfennigs. En 1675, il fut élu membre du conseil des XXI ; deux ans plus tard il entra au conseil des XV. Déjà capitaine des compagnies bour­geoises, chargées de la défense de la porte des Pécheurs et de la porte Neuve (1676) ainsi que Obmann de cinq compagnies de la milice vor und hinter dem Münster (1677), on lui confia encore les fonctions d’Oberherr du suif, des foires, des apothicaires, des sages-femmes et des archives (1690). Entre 1680 et 1698, il exerça quatre fois la charge d’ammeistre. De 1686 à 1689, il était en outre Landpfleger du bailliage de Wasselonne (1686 et 1689). Entre autre il était aussi Pfleger de Saint-Marc (1664-1666), du Collegium Wilhelmitanum (1676), de l’hospice des pauvres passants (1678), du Blatterhaus, des fondations Marc Otto, Steinbock, Hell et de la cathédrale. Il était pro­priétaire du Gürtlerhof, place de la cathédrale, copropriétaire de l’immeuble zum Horn, rue des Veaux, et de la maison dite die Kirch, rue Sainte-Barbe (KS 531 f° 548 ; 536 f° 286 ; 552 f °47v.). Signalons qu’on lui attribua également de mul­tiples charges honorifiques. Sa devise : Literis et armis. Ich lieb der Bücher Wissenschaft/Sowohl als meines Degens Krafft.

  1. Johann Wilhelm,

négociant, (PI) (? Strasbourg, Temple Neuf, 8.9.1654 † Francfort). Fils de Josias  Staedel 5 © et d’Anna Magdalena Huber. ? I 16.6.1681 Marie Salomé Bitto ; 1 fils : Isaac (? 5.2.1682). ? II 7.12.1684 Marie Salomé Wielandt, fille de Johann Heinrich Wielandt. Il s’adonna au commerce du tabac, du safran et du chanvre. Grand propriétaire foncier. Possédait en ville deux moulins à poudre. Ayant décidé de quitter Strasbourg, après la signature du traité de Ryswick, il chercha d’abord à s’éta­blir à Esslingen, Wurtemberg. Mais les négocia­tions avec le Magistrat de cette ville n’abouti­rent pas. Il choisit alors d’aller à Francfort où, après avoir acquis le droit de bourgeoisie, il mena un commerce florissant de tabac et de cuirs de Russie (Jurchtenleder). Sa fortune, au moment de son départ pour Francfort en 1698, fut estimée à 12 678 florins dont il dut acquitter 10 % d’impôts à Strasbourg. Si l’on en croit la chronique de Reisseissen ©, J. W. Staedel aurait trempé en 1691 dans un acte criminel par per­sonne interposée. Il aurait incité un certain Morbach à incendier un magasin à foin et à paille ainsi qu’une écurie appartenant à l’armée française.

  1. Johann Daniel,

propriétaire foncier, négociant, (PI) (? Strasbourg 2.8.1664 † 6.9.1744). Fils de Christophe Staedel, négociant, membre des XV, et de Maria Magdalena Kaw. ? I 30.7.1692 (M 53, p. 23) Cécile Salomé Gambs, fille de Frédéric Gambs, négociant, ? II 7.10.1705 (M 113, p 159) Marie Salomé Hammerer, fille de Jean Charles Hammerer, médecin et membre du Conseil. Membre des XXI (1724-1725), des XV (1725-1743), des XIII (1743-1744). Possédait plusieurs immeubles rue des Tonneliers, rue du Puits, rue de l’Écurie et rue des Grandes Arcades. Présida le Corps des Marchands et était Oberkirchenpfleger du Temple Neuf. Il possédait une collection de 57 tableaux [P. Greissler, p. 191, citant AM Stg Not. Lang, 196II/719] Il s’établit à Francfort le 21 mai 1722.[NON : c’est son fils homonyme Johann Daniel Städel (* Strasbourg 18.11.1696, + Francfort 05.01.1777) qui a émigré à Francfort] Il serait le père [NON il est précisément le grand-père] de Johann
Friedrich Staedel (? Francfort 1.11.1728 † 2.12.1816), négociant et banquier, collectionneur et fondateur du célèbre musée Staedel à Francfort. [+F.J. Fuchs in NDBA]

Sources : Martin Hier, […] Leich-Begängnuss des […] Josiae Staedels gewesenen […] Ammeisters und Dreyzehners allhier […], Strasbourg, [1700] ; […] Lebens-Lauff dess […] Josiae Staedels gewesenen […] alten Ammeisters und Dreyzehners all­ hier […], welcher […] den 22. Tag May 1700 […] verschieden […] seines Alters 72 Jahr 7 Monath 17 Tag, Strasbourg, 1700 ; Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, Ms 5464 : chronique de J. Staedel, t. 1 ; Musée histo­rique : t. 2 à 4 ; Ms 1058 : Collectanea genealogica dont une photocopie se trouve aux Archives municipales de Strasbourg; Bibliothèque municipale de Strasbourg, Ms 630 : Chronique de Christophe Staedel (1611-1672) rédigée vers 1660 selon R. Reuss ; Archives municipales de Strasbourg: registres paroissiaux (plus particulièrement ceux du Temple Neuf) ; Chambre des contrats entre autres t. 1083 f° 11 ; t. 533, f° 288 ; t. 544, f° 493 ; t. 545, f° 239 ; t. 559, f° 66 (voir les publications de J. Vogt, J. Hatt, J.-R Kintz, P. Hertner et W. Staedel) ; Registre des communaux (Allmenbücher) entre autres vol. 996, f° 660 ; Actes des notaires entre autres liasses : 122/1449, p. 246 ; 811/12 (4.9.1648) ; Archives du Chapitre de Saint-Thomas, déposées aux Archives municipales de Strasbourg, 447 nos 16, 37, 51, 75 ; Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, Mg 29617 (Tobias Staedel, 1648), et Mg 29609-29612 (Josias Staedel , 1700) ; Programme funèbre de Tobias Staedel (†1670) à Stuttgart, Würt. Landesbibliothek, cote : 19926 ; Programme funèbre d’un Christoph Staedel à Wolfenbüttel (Herzog August Bibliothek) cote : A 827.

Bibliographie : Cette illustre famille mériterait largement de faire l’objet d’une thèse.
J. M. Moscherosch, Insomnis Cura Parentum, 1678 (3e éd.) contient une dédicace à Josias Staedel ; J. F. Aufschlager, Das Elsass, Strasbourg, 1828, t. I, p. 145 ; A. W. Strobel, Vaterländische Geschichte des Elsass, Strasbourg, 1844, t. 4, p. 483 ; Lehr, L’Alsace noble, 1870, t. 3, p. 505 (index) ; R. Reuss, Memorial des Ammeisters Franciscus Reisseissen, Strasbourg, 1877, p. 3, note 3, p. 95, 155 ; A. Seyboth, Das alte Strassburg, 1890, p. 322 (index) ; R. Reuss, De scriptoribus rerum alsaticarum historicis…, Strasbourg, 1897, p. 111, 125, 235 ; A. Dietz, Frankfurter Bürgerbuch, Francfort, 1897, p. 88-89 ; Knod, Die alten Matrikeln der Universität Strassburg, 1621 bis 1793, t. 3 (index), p. 332 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 812 ; A. Dietz, Frankfurter Handelsgeschichte, Francfort, 1925, t. 4, p. 158, 160, 225-229 ; « Die Staedel in Frankfurt », Alt-Frankfurt, n° 1, juin 1928 ; P. Fritsch (hrg.), Die Strassburger Chronik des Johannes Stedel, Strasbourg, 1934, p. 12-15 (p. 12, il faut lire 1560 au lieu de 1580) ; Hans Rott, Quellen und Forschungen zur südwestdeutschen und schweizerischen Kunstgeschichte im 15. und 16. Jahrhundert, Stuttgart, 1938, t. 3, Oberrhein I, p. 351 (index) ; J. Hatt, « Une famille d’am­meistres strasbourgeois : les Staedel », La bourgeoisie alsacienne, Strasbourg, 1954, p. 225-231 ; J. Hatt, Liste des membres du Grand Sénat de Strasbourg, Strasbourg, 1963, p. 547, 548, 625, 626, 671, 672 ; G. Pfeiffer, « Die Privilegien der französischen Könige für die oberdeutschen Kaufleute in Lyon », Mitteil. des Vereins für Geschichte der Stadt Nürnberg, 53, 1965, p. 150- 194 ; Ed. Haug, « Strassburger Emigranten in der Reichsstadt Esslingen um 1700 », Studien der Erwin von Steinbach-Stiftung, t.2, 1968, p. 48-51 ; J. Vogt, « Biens et revenus fonciers des Städel, bourgeois de Strasbourg (XVIe-XVIIIe s.) », Annuaire de la Société des Amis du Vieux-Strasbourg, t . 2, 1971, p. 57-69 ; P. Hertner, « Die Strassburger Einwanderung in süddeutsche Städte an der Wende vom 17. zum 18. Jh. », Jahrb. fûr schwäbisch-fränkische Geschichte, 27, 1973, p. 221-247 ; idem, Stadtwirtschaft zwischen Reich und Frankreich… 1650-1714, Cologne, Vienne, 1973, p. 466 (index) ; V. Beyer, Catalogue des vitraux des musées de Strasbourg, Strasbourg, 1978, p. 57, n° 130 ; W. Staedel, « Martin Schaffners Bildertisch und die Strassburger Goldschmiedefamilie Städelin, Ulm und Oberschwaben », Zeitschrift für Geschichte und Kunst, t. 42-43, 1978, p. 298-312 ; Thomas A. Brady, Ruling Class, Régime and Reformation at Strasbourg 1520-1555, Leiden, 1978, p. 447 ; J.- P. Kintz, La société strasbourgeoise du milieu du XVe siècle à la fin de la Guerre de Trente Ans 1560-1650, Strasbourg, 1984 (voir index p. 532) ; J. Betz, Répertoire bibliographique des livres imprimés en France au XVIIe s., t. 7 (Alsace), Baden-Baden, 1984, nos 1033, 1313, 2807, 2835, 2868, 3180, 3182, 3190, 3212-3214 ; P. Greissler, Liste des échevins et des directeurs de tribus de métiers de Strasbourg 1640-1790, Strasbourg, 1990, p. 144, 182 ; M. Bopp, Die « Tannengesellschaft » : Studien zu einer Strassburger Sprachgesellschaft von 1633 bis um 1670, Francfort, 1998, p. 409, 417, 468, 495.

† François-Joseph Fuchs (2000)