Maire de Mulhouse (★ Mulhouse 26.6.1764 † Mulhouse 26.6.1842). Fils de Se?bastien Spoerlin, manufacturier, et d ‘Anne Marie Thierry, ∞ 8.1.1806 a? Mulhouse Judith Risler. Il est le petit-fils du bourgmestre Jean Michel Spoerlin et le fre?re du bourgmestre Antoine Spoerlin. Il fut e?leve? dans les ide?es du sie?cle des Lumie?res. Son pe?re et ses deux fre?res, l’archidiacre Jean et Antoine furent membres de la Socie?te? helve?tique. Ils entre?rent a? Mulhouse dans la Socie?te? du bon gou?t et des Belles Lettres ou? ils fre?quente?rent Nicolas Thierry. Les ide?es de l‘Aufkla?rung furent partage?es par la jeune e?lite mulhousienne. Les Spoerlin furent rallie?s aux philosophes. Point n’est e?tonnant que Spoerlin fut de?signe? par la bourgeoisie pour la re?daction de l’acte de re?union de Mulhouse a? la France. Il remplac?a le maire par inte?rim au lendemain de la Re?volution de 1830. Il joua un ro?le important dans la restructuration de l’administration apre?s la re?union et l’inte?gration dans l’e?tat franc?ais. Le Concordat risquait de soulever de graves proble?mes a? Mulhouse, ville protestante depuis le XVIe sie?cle. Les catholiques obtinrent un lieu de culte, l’ancienne chapelle des Franciscains. L’esprit tole?rant de Spoerlin facilita la restructuration de la carte des lieux de culte.
A. Stoeber, « La Socie?te? du Bon gou?t et des Belles Lettres a? Mulhouse », Bulletin du Musée historique de Mulhouse, 1882, p. 78; L. Scho?nhaupt, L’Ho?tel de Ville de Mulhouse, Mulhouse, 1892, 1892, p. 343 ; R. Oberle?, L’évolution des fortunes à Mulhouse et le financement de l’industrialisation au XVIIIe siècle, 1971 ; P. Schmitt, Mulhouse au XIXe sie?cle, la monte?e de catholicisme, Strasbourg, 1992.
† Raymond Oberle? (2000)