Me?decin, (PI) (★ Strasbourg, Saint-Guillaume, 15.2.1560 † 20.4.1610). Fils de 1. ∞ 7.11.1581 a? Strasbourg, Cathe?drale, Margaretha, fille de Niklaus Schertzheimer. Le choix du pre?nom est sans doute du? a? sa marraine Veronica Ebel, e?pouse d’Israe?l Minckel ©. Apre?s avoir fre?quente? le Gymnase, Spach se rendit a? Paris ou? il suivit les cours de Jean Riolan. En 1581 il obtint le doctorat en me?decine sous la direction d’Andreas Planer a? l’Universite? de Tu?bingen. La me?me anne?e, il brigua un poste d’enseignant de la me?decine a? Strasbourg, mais essuya un refus de la part des scolarques qui cherche?rent un excellens medicus. On ignore comment Spach gagna sa vie jusqu’en 1589 et selon quels crite?res il re?ussit a? se qualifier cette anne?e-ci comme successeur de Johann Ludwig Hawenreuter ©. Spach occupa de?sormais une seconde chaire de me?decine a? co?te? de Melchior Sebitz ©. Il enseigna aussi l’he?breu. Il fit parai?tre en 1597 une nouvelle e?dition de l’anthologie gyne?cologique de Conrad Gesner. Spach, a? l’instar de Melchior Sebitz senior ©, s’inte?ressa en tout cas beaucoup a? la me?decine pratique.
Voici les titres de quelques ouvrages me?dicaux importants que Spach publia: Nomenclator scriptorum medicorum hoc est elen¬chus eorum, qui artem medicam suis scriptis illustrarunt secun¬ dum locos communes ipsius medicinae cum duplici indice et rerum et authorum…, Francfort, 1591. Il s’agit d’une volumi¬neuse bibliographie me?dicale, classe?e par matie?res, comprenant des imprime?s et des manuscrits, destine?e a? servir a? l’e?tude de la me?decine. Aromatum, fructum et simplicium aliquot medica¬ mentorum ex India utraque et orientali et occidentali in Europam delatorum, 1606, traduction latine d’un ouvrage espagnol consacre? aux plantes me?dicinales nouvellement de?couvertes en Inde. Peut-e?tre ces the?mes faisaient-ils partie de ses cours? L’e?re des Planer et Plawenreuter qui e?tablissaient un lien e?troit entre la me?decine et la philosophie semblait re?volue a? l’Acade?mie de Strasbourg vers 1600.
Archives municipales de Strasbourg: Collectanea genealogica, f° 187r°; Berger-Levrault, p. 229; F. Wieger, Geschichte der Medicin und ihrer Lehranstalten in Strassburg…, Strasbourg, 1885, p. 40, 58-60; H. Hermelink, Die Matrikeln der Universita?t Tu?bingen, Stuttgart, 1906, p. 563, n° 77 (1577), p 587, n° 55 (1580); Sitzmann II, 798-799; F. Ritter, Re?pertoire bibliographique des livres du XVIe s., Strasbourg, 1955, p. 1369-1372; A. Schindling, Humanistische Hochschule und freie Reichsstadt. Gymnasium und Akademie in Strassburg 1538-1621, Wiesbaden, 1977, p. 439 (passim); M. Usher Chrisman, Bibliography of Strasbourg imprints 1480-1599, New Haven, Londres, 1982, p. 230, 245, 247 (liste des ouvrages); idem, Lay culture, learned culture… 1480-1599, New Haven, Londres, p. 258; J.-P. Lefftz, L’art des accouchements a? Strasbourg et son rayonnement europe?en…, Strasbourg, 1985, p. 29; J. He?ran (dir.), Histoire de la me?decine a? Strasbourg, Strasbourg, 1997, p. 62, 63, 77.
† Franc?ois-Joseph Fuchs (2000)