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SCHWARTZ Henri

Filateur de laine, inventeur (★ Cernay 5.8.1810 † Mulhouse 6.11.1891). Frère d’Édouard Schwartz ©. ∞ 2.4.1842 à Mulhouse Marie Aimée Koechlin (1822-1896); 4 enfants. Mis en pension à Colmar chez le pasteur Witz, il termina ses études à Nancy, Châlons et Paris. Appelé très jeune à diriger à Chemnitz une filature de coton. Il monta une usine analogue en Russie où il resta jusqu’en 1840. S’associant à Jérémie Risler ©, il fonda à Mulhouse une filature de laine peignée et fut ainsi le créateur en Alsace de la fabrication en manufacture de la laine peignée (on faisait d’abord peigner à la main, puis filer au mull-jenny). Grâce à l’invention de la peigneuse Heilmann ©, en 1846, la filature de la laine prit un essor spectaculaire. Schwartz collabora par la suite avec Émile Hubner © et perfectionna la fabrication. En 1849, Schwartz inventa la liseuse qui permettait de débarrasser avec une racleuse la laine de la quantité d’huile dont elle était chargée. La société Trapp et Cie prit la suite de son établissement. Conseiller municipal, il s’occupa pendant 20 ans de la gestion de l’Hôpital civil de Mulhouse.

Il publia plusieurs études dans le Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse dont: « Sur la régularisation dynamométrique », « Sur les vitesses progressives obtenues par des cônes mis en mouvement par des courroies variables de position ».
A. Dollfus, « Notice nécrologique sur Henri Schwart », Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, 1893, p. 101 -104; E. Meininger, Tableaux généalogiques de la famille Schwartz, Mulhouse, 1924, n° 64.

† Raymond Oberlé (1999)